Les deux géants japonais révisent à la baisse leur objectif après les résultats en chute enregistrés au dernier trimestre. Pour Toshiba, la descente est sévère : le reporting du dernier trimestre fait état d’un recul de 72% du résultat opérationnel. Le yen fort et la chute des ventes de TV, tant au Japon qu’à l’export, la baisse de 25% de l’ensemble des ventes de produits électroniques, l’arrêt de la production dû aux catastrophes de l’année 2011 (séisme du printemps et inondations en Thaïlande), la baisse de 10% des livraisons de semi-conducteurs, le recul de la demande dû à la rétraction des ventes de PC en Europe et en Amérique: rien n’a contribué à améliorer la situation de la fin d’année.

 

Toshiba annonce un résultat opérationnel de 10,5 milliards de yen pour la période d’octobre à décembre, loin des 58,8 milliards prévus par les analystes. En attendant les résultats de Sony prévus pour jeudi, et ceux de Panasonic ce vendredi. Et ce n’est sans doute pas fini : selon les correspondants au Japon de Reuters,  le fournisseur de mémoire flash SanDisk prévoit lui aussi une baisse de ses revenus au premier semestre 2012, du fait du recul de la demande de composants pour mobiles.

 

Pour Hitachi, le résultat opérationnel serait en baisse de 33% sur le trimestre clôt en décembre, selon le quotidien du Nikkei, repris par une dépêche Reuters. Après une baisse de 9% au trimestre précédent, sur les neuf mois, la chute est de 26% (par rapport à la même période 2010). En cause, non seulement la baisse des ventes de téléviseurs LCD et d’ordinateurs, mais aussi celle des climatiseurs, ainsi que celle de la branche mécanique (machines et engins de construction) due au recul des projets de construction en Chine. La branche « automobile » d’Hitachi échappe à ce marasme, liée à la continuité de la demande du constructeur Nissan.