L’équipementier télécoms Nokia confirme la suppression de 421 postes en France : 343 à Paris-Saclay et 78 à Lannion. Cela représente 18% des effectifs français actuels de Nokia qui s’élèvent à 2.300 environ.
Selon les informations obtenues par l’AFP, le géant finlandais a conclu un accord de ruptures conventionnelles collectives avec la CFDT et la CFE-CGC tandis que la CGT a refusé de signer le document et dénoncé « une stratégie de démantèlement qui sacrifie l’emploi ».
La CGT estime que le dispositif de rupture conventionnelle collective, sur la base du volontariat, est devenu « un outil presque routinier de gestion des effectifs, permettant d’enchaîner les réductions sans jamais interroger la stratégie ».
Les employé·e·s de Nokia souhaitant partir pourront se manifester dès janvier 2026, pour un départ au plus tard à la fin juin 2026. L’accord reste soumis à validation par la direction du travail.
Le géant finlandais en est à son septième plan de réduction de postes en France depuis le rachat d’Alcatel-Lucent en 2016. La dernière vague de licenciements remonte au début de l’année 2024 : 300 emplois supprimés.
Pour rappel, le député de la 5ème circonscription de Lannion-Paimpol dans les Côtes d’Armor, Eric Bothorel, avait saisi le mois dernier le ministre de l’Economie pour obtenir un bilan des financements publics accordés à Nokia.