Peu impliquée dans le secteur automobile, la société d’ingénierie résiste plutôt bien à la crise. Elle a toutefois mis en place un certain nombre de mesures pour affronter une baisse d’activité inéluctable.
Avec un chiffre d’affaires de 45,5 millions d’euros, en croissance de 9,7% au 1er trimestre de son année fiscale 2009/10, SII résiste plutôt bien à la crise. A périmètre constant, le groupe bénéficie d’une progression de 2,3% sur la période. Son positionnement sur des marchés porteurs tels que les télécoms, l’aéronautique ou la défense et sa faible implication dans le secteur de l’automobile, particulièrement affecté par la crise économique, explique ces bons résultats.
Les activités à l’étranger, qui représentent 14% du chiffre d’affaires consolidé, ont été multipliée par 4 (dont 35% sont à imputer à la croissance organique) et atteignent 6,4 millions d’euros. Le groupe précise que l’intégration de Concatel en Espagne, SSII acquise en 2009, se poursuit conformément au calendrier établi. Par ailleurs, la société affirme poursuivre ses investissements dans la méthodologie, l’assurance qualité et l’industrialisation des processus.
Seul bémol à ce tableau optimiste, le taux d’inter-contrat a doublé en un an pour atteindre 8% au cours du 1er trimestre 2009/10. SII table d’ailleurs sur un marché de la R&D externalisée difficile pour l’ensemble des secteurs au cours des prochains mois. Pour y faire face elle a mis en place un certain nombre de mesures (montée en puissance chez les grands comptes et dans les secteurs porteurs, développement des parts de marché dans la région parisienne et à l’international, ralentissement des recrutements). Les salaires à l’embauche devraient également être revus à la baisse.