L’éditeur texan Oracle annonce plusieurs centaines de licenciements aux Etats-Unis, au sein de sa division d’infrastructure Cloud (OCI). Des avis officiels ont été publiés en Californie et dans l’Etat de Washington.
Parmi les personnes concernées par les suppressions d’emplois en Californie, une bonne cinquantaine sont haut placées et gèrent des initiatives de cloud souverain ou de fiabilité des services de médias numériques, selon CRN.
Selon une source anonyme proche du dossier, interrogée par l’agence Bloomberg, les suppressions d’emplois pourraient toucher des salarié·e·s dans d’autres pays que les Etats-Unis et se chiffrer en milliers à la mi-octobre 2025.
Pendant ce temps, Oracle continue de recruter pour renforcer sa division cloud et annonce que les réductions d’effectifs à venir à l’automne seraient liées à « des problèmes de performance ».
En juin dernier, Oracle a publié des résultats trimestriels financiers dépassant largement les prévisions boursières. La société faisait état d’une demande « quasi insatiable » pour ses capacités en services cloud. Le chiffre d’affaires au dernier trimestre fiscal 2025 a progressé de 11% en glissement annuel pour atteindre 15,9 Md$. Le bénéfice net a atteint 3,4 Md$ contre 3,1 Md$ un an plus tôt. Le bénéfice ajusté par action s’est établit à 1,70$. Les revenus des services cloud et du support de licences ont progressé de 14% pour atteindre 11,7 Md$. Les revenus des licences cloud et sur site ont progressé de 8% à taux de change constant, pour atteindre 2 Md$.
Lors de la conférence avec les analystes, la PDG Safra Catz a prévu que la croissance des revenus d’infrastructures cloud grimperait à 70% pour l’exercice 2026 contre 52% au cours du dernier trimestre. La société a relevé de 1 Md$ ses prévisions de revenus pour l’exercice 2026, déclarant s’attendre à un chiffre d’affaires de 67 Md$, soit une croissance d’environ 16%.