Alphabet, la maison mère de Google, a annoncé une hausse de ses dépenses d’investissement cette année après des résultats meilleurs que prévu au second trimestre.
« Compte tenu de la forte demande croissante pour nos produits et services cloud, nous augmentons nos investissements en 2025 pour atteindre environ 85 milliards de dollars », a déclaré le PDG Sundar Pichai, alors que le groupe prévoyait un investissement de 75 milliards en début d’année.
Sur le trimestre d’avril à juin, l’activité cloud a généré des revenus de 13,6 milliards de dollars en hausse de 32 % sur un an. La croissance a encore accéléré par rapport aux 28% du premier trimestre. Le bénéfice opérationnel a lui plus que doublé à 2,83 milliards de dollars.
Le groupe dans son ensemble a enregistré un chiffre d’affaires de 96,4 milliards de dollars en hausse de 14% sur un an. Le bénéfice trimestriel a bondi à 28,1 milliards de dollars, contre 23,6 milliards de dollars un an plus tôt.
À noter aussi que carnet de commandes Cloud a augmenté de 38 % en glissement annuel pour atteindre 106 milliards de dollars, porté notamment par une hausse de 28% de nouveaux clients GCP d’un trimestre sur l’autre. De quoi justifier là encore l’effort redoublé en matière d’investissement.
« Nos prévisions actualisées reflètent des investissements supplémentaires dans les serveurs, le calendrier de livraison des serveurs et une accélération du rythme de construction des centres de données, principalement pour répondre à la demande des clients cloud », a déclaré Anat Ashkenazi, la directrice financière du groupe.
« À l’horizon 2026, nous anticipons une nouvelle augmentation des dépenses d’investissement, en raison de la demande de nos clients et des opportunités de croissance au sein de l’entreprise », a-t-elle ajouté.
Ces annonces de hausse des dépenses ont suscité une défiance du marché et une baisse de l’action Alphabet dans les échanges après bourse. Le titre est toutefois revenu dans le vert en séance, les investisseurs se focalisant sur des résultats supérieurs aux attentes des analystes.