Nouveau coup dur pour les équipes de Nokia en France. Dans le cadre du plan de restructuration engagé au niveau du groupe, Nokia a annoncé mardi la suppression de 357 postes dans l’Hexagone. Cela représente près de 14% des effectifs de la filiale qui compte environ 2600 employés.

Annoncées lors du Comité social et économique (CSE), les suppressions toucheront pour un tiers les équipes de recherche et développement et pour les deux tiers restants les fonctions supports. Le site de Massy en région parisienne est le principal affecté. Le site de Lannion (Côtes d’Armor), qui compte près de 500 salariés, est lui épargné. Le plan prendra la forme d’une Rupture conventionnelle collective (RCC), c’est-à-dire en faisant appel au volontariat des salariés.

En octobre dernier, Nokia avait fait part de son intention de supprimer jusqu’à 14 000 postes dans le monde, invoquant le ralentissement du déploiement de la 5G et après une chute de ses bénéfices au troisième trimestre. Après avoir lancé un avertissement sur résultat fin décembre, Nokia avait publié en janvier un chiffre d’affaires en recul de 23% sur un an pour son quatrième trimestre fiscal et en baisse de 11% pour l’ensemble de l’exercice 2023.

En France, il s’agit de la sixième vague de licenciements en huit ans après celles de 2016, 2017, 2019, 2020 et 2023.