Cet été le constructeur japonais a signé avec Bell Micro un accord de distribution européen, lequel exclut la France. Annick Reyngoudt, responsable Marketing Channel EMEA de NEC nous explique pourquoi.

 

Channelnews : NEC a signé avec Bell un accord de distribution qui couvre l’Europe. Pourquoi ?


Annick Reyngoudt : Nec a renouvelé sa stratégie avec un focus tout particulier sur les solutions et les serveurs. C’est pourquoi, en étudiant notre réseau nous avons constaté que nous avions besoin, dans le cadre de notre stratégie de distribution 100% indirecte, d’autres partenaires. Nous avons trouvé des synergies avec Bell Micro, un des leaders des grossistes à valeur ajoutée. Nous avons donc entamé des négociations avec cette société en Grande-Bretagne, en Belgique et aux Pays-Bas.

Nous souhaitions booster ces 3 pays où nous étions déjà bien implantés mais dans lequel nous avions le plus besoin d’établir un réseau à valeur ajoutée. Nous y très étions forts dans la vente de desktops et de netbooks. Bell, de son côté très spécialisé dans le consulting, les serveurs et les solutions de stockage, était un apport précieux pour nous.

C’est un accord exclusif ?

Annick Reyngoudt : Non. Nous sommes toujours à la recherche d’autres joueurs pour promouvoir la vente en volume, Bell travaillant plutôt sur un mode projet.

La France n’est donc pas concernée ?

Annick Reyngoudt : Nous y avons déjà un réseau bien établi de revendeurs, de VARs et d’intégrateurs. Revoir notre distribution est donc un exercice qui prend plus de temps. Nous essayons de voir ce que nous avons sous la main et ce qui nous manque pour renforcer notre offre serveurs et solutions. Nous cherchons des VARs capables de maîtriser des projets de plus en plus complexes.

Nous voulons également savoir qui a envie de continuer avec Nec. Bell Micro est particulièrement actif dans les secteurs où nous souhaitons aller en Grande-Bretagne, en Belgique et aux Pays-Bas. En France la situation est différente puisque leur point fort est surtout la distribution dans les domaines du composant et de l’industrial computing. Nous essayons actuellement de voir avec eux comment ils veulent évoluer. La porte n’est pas fermée.