Porté par la forte demande de produits high-tech des particuliers comme des entreprises, LDLC a enregistré sur la période avril-septembre 2020 une croissance 41,6% de ses revenus, à 314,3 M€. Si la moitié de cette croissance est à mettre au compte de l’acquisition du fonds de commerce de Top Achat, effective au 1er avril, la croissance organique (+21%) n’est reste pas moins remarquable. L’activité BtoC est en croissance de 63,0% (+31,1% à périmètre constant) à 232,9 M€. Les boutiques LDLC – au nombre de 54 à fin septembre – atteignent 35,0 M€. L’activité BtoB affiche une croissance quasi nulle sur le semestre (+0,6%) à 76 M€ mais cette apparente stabilité cache en réalité une forte reprise au deuxième trimestre (période juillet à septembre) avec un chiffre d’affaires qui progresse de 16,9%.
Le taux de marge brute fait un bond de +2,9 points à 21,9%. Une performance que LDLC attribue dans un communiqué aux effets combinés de l’amélioration des conditions d’achats, d’un moindre recours aux offres promotionnelles et d’un moindre poids relatif des boutiques. Un niveau de marge que LDLC assure pouvoir délivrer sur le long terme. Si l’on ajoute la forte baisse de ses autres charges d’exploitation, passées de 18,7% à 14,9% du chiffre d’affaires en un an, et le coût de l’endettement financier quasiment réduit à zéro (0,2 M€), il n’est pas surprenant que le résultat atteigne 14,6 M€, soit presque le double de celui du premier semestre 2019 (qui incluait pourtant 7,6 M€ de résultat exceptionnel).
Ces excellents résultats sont la preuve pour LDLC de la résilience de son modèle économique, de la pertinence de son profil de distributeur spécialisé omnicanal (boutiques physiques, BtoB, BtoC online) et de la justesse du positionnement de son offre. Dans la continuité de son 2ème trimestre, LDLC anticipe une croissance soutenue sur le deuxième semestre qui devrait lui permettre de dépasser les 660 M€ de chiffre d’affaires sur l’exercice et d’atteindre 53 M€ d’excédent brut d’exploitation.