La pénurie mondiale de puces mémoire qui touche notamment les prix des barrettes mémoire et disques SSD affectent les ventes du groupe LDLC. Pénalisé par une chute de ventes de 9% au mois d’avril, le chiffre d’affaires du premier trimestre 2017-2018 (1er avril au 30 juin) recule de 3,3% sur un an à 100,8 millions d’euros. L’activité BtoC engrange un revenu de 69,6 millions d’euros, contre 72,8 millions d’euros un an auparavant. Le réseau de magasins qui comptait 24 boutiques au 30 juin contribue pour 11,5 millions d’euros aux ventes BtoC, soit une hausse de 31,3% par rapport à l’an dernier. Le chiffre d’affaires de LDLC.Pro s’inscrit à 28,2 millions d’euros contre 28,5 millions d’euros un an plus tôt. Les autres activités dont Maginéa contribuent pour 3,0 millions d’euros au chiffre d’affaires du trimestre contre 2,9 millions d’euros à la même période l’an dernier.

« Ce premier trimestre est pour nous sans surprise avec une activité BtoC qui reste perturbée par la hausse forte et durable du prix des composants mémoire mais qui a donné des signes de reprises en mai et juin. Les points positifs sont bien sûr la poursuite de la montée en puissance de notre réseau de magasins, depuis l’ouverture de notre exercice le 1 er avril dernier nous avons déjà ouvert 4 magasins, mais également une activité BtoB qui confirme être en phase de rebond, en effet à jours ouvrés équivalents cette activité se serait inscrite en croissance », explique dans un communiqué le directeur général du groupe , Olivier de la Clergerie. « L’autre élément fort du trimestre est l’annonce de notre projet d’acquérir 100% du capital de la société Olys qui exploite la marque BIMP. Cette acquisition, si elle se réalise, présente deux atouts majeurs. Elle renforcera nos liens avec l’univers Apple et nous apportera son expertise avec plus de trente ans sur le terrain sur le marché du BtoB et de l’Education. »

Le groupe lyonnais s’attend à la poursuite de difficultés générées par la hausse des prix des puces mémoires et pénaliser les ventes sur le segment BtoC sur l’ensemble du semestre mais se dit toutefois attentif « aux signaux de redynamisation du marché constatés depuis le mois de mai. »

LDLC poursuit son plan de marche avec une accélération des ouvertures de magasins (26 boutiques à ce jour), le projet de s’implanter en Espagne d’ici la fin du deuxième semestre, le développement de l’activité BtoB avec d’une part l’installation d’une équipe commerciale et d’un dépôt de livraison en région parisienne et d’autre part le projet d’acquérir la société Olys

Le groupe affiche toujours pour ambition d’atteindre le cap du milliard d’euros de chiffre d’affaires avec un EBITDA de l’ordre de 5,5% à 6% en 2021. À cette date, il espère compter une centaine de boutiques.