Nouveau recul des ventes et du bénéfice chez DXC Technology. Au cours du troisième trimestre de son exercice 2020 décalé, la firme de Tysons (Virigine) a enregistré un chiffre d’affaires de 5,02 milliards de dollars, en baisse de 3% sur un an. Les revenus de l’entité GBS (Global Business Services) se sont élevés à 2,36 milliards de dollars, contre 2,17 milliards de dollars pour l’exercice précédent soit une croissance de 8,8% d’une année à l’autre, malgré l’impact défavorable des taux de change. A taux de change constants, le chiffre d’affaires de GBS a grimpé de 9,9% d’une année sur l’autre, reflétant la contribution des acquisitions, y compriscelle de Luxoft. La marge bénéficiaire de GBS s’est établie à 15,0% pour le trimestre, contre 18,2% pour l’exercice précédent, ce qui reflète notamment les investissements destinés à soutenir les recrutements dans le secteur numérique.

En revanche, les revenus de GIS (Global Infrastructure Services) ont reculé de 11,5% sur un an à 2,66 milliards de dollars pour le trimestre. A taux de change constants, la baisse est de 10,6% sous l’effet de la baisse des activités d’infrastructure traditionnelles. La marge bénéficiaire est de 8,7%, contre 17,5% au deuxième trimestre 2019. L’entreprise de services cherche toujours à se séparer de deux activités de cette division : celle consacrée à la santé et aux services sociaux aux Etats-Unis et le business Workplace and Mobility. L’activité Business Process Services de GBS, qui emploie environ 15.000 personnes dans une vingtaine de delivery centers à travers le monde, est également concernée.

Le bénéfice net GAAP s’est élevé à 90 millions de dollars, ou 0,32 dollar par action, en baisse par rapport à 466 millions de dollars l’an dernier, ou 1,66 dollar par action. En termes non-GAAP, le bénéfice net s’est établi à 328 millions de dollars, ou 1,25 dollar par action, contre 626 millions de dollars l’an dernier, ou 2,26 dollars par action. Les analystes s’attendaient à un bénéfice par action non conforme non-GAAP de 1,08 dollar. Ils s’attendaient également à un chiffre d’affaires inférieur de 120 millions de dollars aux 2,66 milliards enregistrés.

Commentant ces chiffres, Mike Salvino, qui remplace Mike Lawrie à la tête de l’entreprise depuis le départ à la retraite de ce dernier au mois de septembre, a indiqué au cours de la conférence téléphonique avec les analystes qu’il était satisfait de ces chiffres qui étaient conformes aux plans, rapporte CRN.  « En termes simples, nous avons fait ce que nous avions dit que nous allions faire. Et nous nous en sortons bien par rapport à notre nouvelle stratégie ciblée », a-t-il précisé. « Je suis convaincu que notre nouvelle stratégie ciblée positionnera DXC pour être compétitif dans le domaine des services informatiques », a-t-il ajouté.

Pour améliorer son exécution opérationnelle, DXC s’est doté d’une équipe chargée d’examiner l’empreinte de ses prestations, la corrélation entre ces dernières et les besoins de ses clients ainsi que la qualité de ses équipes afin d’améliorer ses capacités, sa rapidité et le coût de ses prestations.

Le CEO a également annoncé l’arrivée de Ian Read, l’ancien patron de Pfizer, à la présidence de la société. Il remplace David Herzog, un membre du conseil d’administration qui occupait le poste par intérim depuis le départ de Mike Lawrie.