L’éditeur de solutions de sécurité vient de doubler son équipe channel pour suivre un plus grand nombre de partenaires et en recruter de nouveaux, notamment en régions, capables de pousser son nouvel entrée de gamme.

 

Nouveaux segments de marché, nouveaux partenaires. S’il ne relâche pas son effort sur sa cible traditionnelle grands comptes et intermédiaires, Check Point Software poursuit sa conquête des segments PME/TPE. Il vient pour cela de renforcer à la fois son entrée de gamme et son équipe channel.

Trois nouveaux modèles d’appliances font donc leur apparition, les 1120, 1140 et 1180, ayant vocation à adresser les comptes de 0 à 100 personnes. Particularités de cette nouvelle série : ses prix 14% à 43% inférieurs à ceux de la génération précédente, les Edge, et le support de sa technologie lames logicielles, qui lui confère la même richesse fonctionnelle que ses modèles haut de gamme (notamment les 6100).

Le prix d’entrée du 1120, dimensionné pour moins de 10 utilisateurs, démarre à moins de 600 dollars en version NGFW (pour Next Generation Fire Wall) contre 695 dollars pour son prédécesseur Edge. Et le modèle 1180 (dimmensionné pour 100 utilisateurs) en version NGTP (Next Generation Threat Prevention, c’est-à-dire incluant toutes les lames disponibles) est à 1.699 dollars, contre 2.980 $ pour son équivalent Edge illimité.

À noter que la nouvelle lame Threat Emulation, qui vise à empêcher infections par attaque zero day en émulant les documents suspects dans un bac à sable avant de les laisser pénétrer dans le réseau, fait également partie des lames software disponibles sur ces modèles.

Cette tarification agressive a bien évidemment vocation à attirer une nouvelle clientèle servie par de nouveaux partenaires qu’il faut recruter et animer. Un rôle dévolu aux grossistes de la marque (Computerlinks, Westcon, ItWay et, depuis un an, Arrow ECS) mais aussi à l’équipe channel, qui se renforce spectaculairement.

Désormais sous la houlette de Fabrice Martinez, ex-directeur général de Neocoretech, en remplacement de Pierre Moreno, elle vient de passer en quelques mois de quatre à neuf membres. Un poste a ainsi été créé pour supporter les grossistes, un autre qui va se consacrer aux opérateurs, un autre pour renforcer l’équipe en charge des partenaires suivis (passés de 28 à 35) et un quatrième pour renforcer l’équipe dédiée aux 170 partenaires non suivis mais bénéficiant d’un point de contact direct.

Ces derniers sont eux-mêmes en augmentation, leurs Partner account managers ayant également pour mission d’en recruter de nouveaux, détaille Christophe Badot, directeur général France, en particulier dans les régions où l’éditeur pense être encore sous-représenté (notamment dans le Sud-Est).

L’équipe channel n’est pas la seule à avoir été renforcée, puisque la filiale française annonce avoir recruté pas moins de treize nouveaux collaborateurs depuis septembre, atteignant un effectif de près de quarante personnes.

Au niveau international, le chiffre d’affaires a eu tendance à stagner au premier trimestre, progressant de seulement 3% à 322,7 M$. Une progression qui rompt avec les progressions à deux chiffres des années précédentes. Le bénéfice d’exploitation reste confortable à 59% du chiffre d’affaires.