La croissance du fournisseur de solutions de sécurité ne faiblit pas et pourrait même s’accélérer en France grâce au succès de son architecture Software Blade et à sa politique d’accompagnement des partenaires.


Après avoir doublé son chiffre d’affaires au cours des cinq premières années, la filiale français de Check Point Software France s’est fixé comme objectif de réitérer l’exploit en deux ans. Au service de son ambition, le fournisseur de solutions de sécurité dispose d’une gamme en constante évolution « couvrant quasiment 100% des besoins en sécurité des DSI », selon les termes de David Darmon, pdg de Check Point Software France.

Connu pour ses pare-feu et ses solutions VPN, Check Point a considérablement élargit la palette de fonctions de ses passerelles via notamment son architecture Software blade qu’il a lancée en 2009. Aujourd’hui il revendique une quarantaine de software blades disponibles. Les plus répandues sont les lames firewall et VPN. Mais celle qui se vend le mieux actuellement est la lame IPS (détection des intrusions), laquelle a été reconnue comme affichant l’un des meilleurs ratios performance-prix du marché par le cabinet indépendant NSS Lab fin 2010.

Check Point compte également sur ses lames Identity awareness (gestion de la sécurité par les utilisateurs), Application Control (contrôle des application), DLP (prévention des fuites d’information), URL Filtering (filtrage d’URL) et antiBot (à sortir au premier trimestre 2012) pour tirer sa croissance.

Le fournisseur vient également d’élargir sa gamme de passerelles notamment sur le bas, en annonçant sa série 2200 pour les petits bureaux qui offre des performances trois fois supérieures à sa génération précédente (ses UTM-1 130) ainsi qu’une modularité et connectivité accrues pour un prix comparable. Une offre qui le rend plus attractif dans les moyennes entreprises. À l’inverse, il a ouvert un nouveau segment de gamme au-dessus de sa série 12000 (dédiée datacenters), avec les châssis 21400 et 61000 qui portent les débits firewall traité à 50 Gbps pour les premiers et à plus de 200 Gbps pour les seconds. Des solutions qui visent les très grands comptes et les opérateurs.

Autre atout dans sa manche : son réseau de distribution de 200 partenaires actifs qui continue lui aussi de s’étoffer (+15% au cours des derniers mois) et qu’il s’emploie à faire monter en puissance et en compétences. Le nombre de partenaires suivis en direct est ainsi passé en deux ans de soixante à cent suite à l’augmentation de 30% de son effectif commercial et avant-vente, explique David Darmon.

Selon ce dernier, Check Point a également fortement investi en formation avec 200 ingénieurs ayant suivi l’une de ses sessions depuis le début de l’année. Le fournisseur démarre à ce propos une vague de formations experts sur ses lames logicielles qui rencontre un succès fulgurant avec pas moins de six sessions programmées d’ici à la fin de l’année – ce qui devrait le conduire à déployer le concept en régions dès le premier trimestre 2012.

Le programme partenaires s’est également enrichi récemment d’un système de protection des marges réservé à ses partenaires les plus dynamiques. Parmi ces derniers se trouvent DCI et Exaprobe, officiellement passés du statut silver à gold au mois d’octobre. Ils rejoignent ainsi un pool constitué de Nextiraone, Dimension Data, Spie Com, Orange, Retis Axians, Atos et BT.

Check Point Software Technologies a terminé son exercice 2010 sur un chiffre d’affaires de près de 1,1 Md$ en croissance de 19%. Depuis le début de son exercice fiscal, la société a enregistré une croissance moyenne de 15% de ses revenus au niveau mondial.