Bechtle résiste à la crise. Malgré celle-ci, qui se traduit par des reports de projets clients et des difficultés d’approvisionnement, le distributeur allemand a réalisé un bon premier trimestre, à l’aune des précédents. Le chiffre d’affaires a grimpé de 9,3%, dont 8,2% en organique, à 1,36 milliard d’euros. Le résultat avant impôts (EBT) a même connu une croissance de 13,4% à 51,1 millions d’euros.
En Allemagne la croissance des revenus a atteint 10,6% pour s’établir à 828,8 millions d’euros. L’étranger, dont la France, a enregistré une croissance plus mesurée de 7,3% à 526,9 millions d’euros. Dans le segment IT System House & Managed Services, Bechtle a augmenté ses revenus de 9,8% pour atteindre 859,1 millions d’euros, soit un taux de croissance organique de 8,1%. L’activité a été dopée par la transformation numérique et les services cloud mais également par la demande accrue d’équipements et de solutions de bureau à domicile et de collaboration. Dans le segment IT e-commerce, le chiffre d’affaires a grimpé de 8,5% à 496,6 millions d’euros. La croissance atteint 20,4% en Allemagne.
« Au premier trimestre, nous avons déjà souffert de l’impact négatif de la pandémie. De nombreux projets ont été reportés, certains fournisseurs ont eu des difficultés d’approvisionnement et le travail de nos employés sur les sites des clients a été beaucoup plus difficile. D’autre part, nous avons remarqué une forte augmentation de la demande dans l’industrie et chez nos clients du secteur public, en particulier pour les équipements de bureau à domicile et les solutions techniques pour la mise en œuvre de configurations de collaboration virtuelle », commente dans un communiqué Thomas Olemotz, président du directoire de la société de distribution IT.
Bien qu’il s’attende à ce que le Covid-19 pèse lourdement sur les résultats du second trimestre, le dirigeant reste optimiste pour l’ensemble de l’exercice en raison des performances positives du premier trimestre et de la perspective d’un retour à la normale en cours d’année. Il confirme les objectifs annoncés au mois de mars, soit une croissance des revenus et des bénéfices d’au moins 5%. « Bien qu’une prévision fiable soit actuellement impossible et que nous nous attendions à un deuxième trimestre plutôt hésitant, nous nous en tenons à nos objectifs pour cette année. Actuellement, nous pensons que notre activité évoluera dans des conditions-cadres de plus en plus normalisées au cours du troisième trimestre. Malgré les conséquences de la pandémie de coronavirus, les perspectives à moyen et long terme restent favorables en raison de la numérisation en cours », conclut le dirigeant.