La croissance est toujours bien là chez Wallix. Comme il l’avait envisagé fin juillet, l’éditeur de solutions de cybersécurité a généré un chiffre d’affaires de 7,33 millions d’euros, en croissance de 35% (contre 33% annoncé), au premier semestre. En progression de 33%, la France enregistre un chiffre d’affaires de 4,84 millions d’euros. Dopé par la région DAECH/Eastern, l’international génère de son côté des revenus de 2,49 millions d’euros, en hausse de 39%. En tout 211 nouvelles références ont été enregistrées par l’entreprise sur la période, contre 96 un an plus tôt.
En parallèle, la société a mené un programme d’investissements ambitieux avec le recrutement net de 51 collaborateurs sur un an glissant et une extension de la couverture internationale avec l’ouverture de bureaux à Munich pour couvrir la zone DACH 2 ainsi qu’à Boston pour adresser le marché nord-américain. Wallix a par ailleurs ouvert un centre de développement dédié aux Cloud-Based Security Services à Rennes, chargé de développer des offres innovantes en matière de sécurisation des accès et des process applicatifs sensibles dans le cloud. Un plan de recrutement a été engagé à cet effet.
Ces efforts ont pesé sur le résultat d’exploitation qui s’établit à -3,702 millions d’euros, contre -1,836 million d’euros un an plus tôt. En l’absence d’endettement financier et de charge d’impôt, le résultat net ressort à -3,705 millions d’euros, contre -1,828 million d’euros au premier semestre 2017.
À fin juin, la trésorerie nette de dettes financières ressortait à 31,6 millions d’euros pour 35,6 millions d’euros de capitaux propres. La société a depuis obtenu un crédit bancaire de 3 millions d’euros sur 5 ans qui permet notamment d’accroître sa flexibilité financière, tout en profitant de conditions de financement avantageuses.
Wallix entend réaliser une forte croissance organique sur la seconde partie de l’année, dans la droite ligne de celle du 1er semestre tout en maintenant un effort d’investissement comparable. La part des charges rapportée au chiffre d’affaires devrait en effet atteindre un point haut en 2019, avant de diminuer progressivement sous l’effet conjugué de la hausse des ventes et d’une croissance plus modérée des investissements. La progression du chiffre d’affaires attendue devrait alors permettre d’absorber progressivement les charges opérationnelles pour tendre vers l’équilibre d’ici fin 2020. L’ambition d’une marge à deux chiffres à l’issue du plan Ambition21 est maintenue.