En procédure de sauvegarde, TallyGenicom cherche à se vendre. Parmi les acquéreurs déclarés figure Printronix. L’Europe pourrait poursuivre ses activités de manière indépendante.

 

Le constructeur américain de solutions d’impression vient d’annoncer son placement sous la protection de la loi sur les faillites (chapitre 11). Une procédure qui doit lui permettre de vendre ses actifs basés aux USA. La société indique notamment que son concurrent Printronix pourrait se porter acquéreur de ces actifs mais elle espère susciter d’autres offres.

 

Le constructeur explique dans un communiqué que c’est la récession économique aux USA et la raréfaction du crédit, qui l’a conduit à cette extrémité. Sa dette serait supérieure à 50 millions de dollars. Le processus de vente devrait durer 45 jours, période durant laquelle la société continuera de payer ses salariés et ses fournisseurs, précise-t-elle dans son communiqué.

 

L’entreprise indique également étudier les options possibles qui permettraient à ses filiales européennes de poursuivre leurs activités de manière autonome sans être affectées par le dépôt de bilan de leur maison mère. La direction de TallyGenicom France confirme qu’une spin-off est à l’étude mais ne dévoile aucune information quant à l’origine du financement.

 

« La disparition de la maison mère ne remet pas en cause la viabilité de l’activité européenne compte-tenu de la diversité des approvisionnements », explique Florence Pignot, directrice marketing de TallyGenicom France, qui assure que la situation n’a pas d’incidence sur le business.

 

En 2008, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 200 millions de dollars (en croissance de 2%). L’Europe pèse 115 millions d’euros et emploie 200 personnes. La France compte 40 collaborateurs.