Dominique Daude-Lagrave, vice-président Europe du Sud de TallyGenicom a souhaité apporter quelques précisions à propos du litige opposant la société allemande au repreneur de son ancienne maison-mère.

 

D’après Dominique Daude-Lagrave, Printronix n’a aucune justification pour détenir les droits et brevets de TallyGenicom AG, l’ancienne filiale allemande du fabricant américain, devenue ou plutôt redevenue indépendante de son ancien actionnaire. « Printronix a acheté la filiale US et son usine mexicaine qui fabrique des imprimantes lignes, rien de plus », affirme-t-il.

D’autre part, l’usine chinoise, créé avec des capitaux provenant d’outre-Rhin reste la propriété du siège d’Ulm. «Cette usine est le résultat d’une joint venture entre Tally et le Chinois Dascom. La part des capitaux allemands y est de 51%. Les Américains n’ont en rien participé à sa création puisqu’à l’époque Tally était une entreprise allemande.»


Qui est aujourd’hui l’actionnaire de TallyGenicom AG ? Mystère. Dominique Daude-Lagrave, ne peut rien nous dire pour le moment. Une chose est sûre selon lui, les filiales européennes, dont la française, resteront dans le giron germanique.

Il nous confirme par ailleurs que rien ne changera pour les clients. Sinon que les imprimantes lignes risquent de disparaître du catalogue. « Les produits achetés outre-Atlantique sont minoritaires puisqu’ils ont pesé en France 400.000 euros sur un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros. On peut très bien vivre sans. De toute façon nous avons désormais une approche orientée vers les solutions d’impression software et laser, et les services.»


Reste que la situation juridique de la société demeure inconfortable. Même si, comme l’espère notre interlocuteur la justice ne peut que donner raison aux Européens. D’autant que c’est finalement un tribunal allemand qui tranchera.