Lenovo conclut l’exercice son exercice 2018-2019 avec un chiffre d’affaires de 51 milliards de dollars, en augmentation de 12,5 % par rapport à la précédente année, passant ainsi pour la première fois la barre des 50 milliards de dollars. Le bénéfice avant impôt a été multiplié par 4,5 pour atteindre 856 millions de dollars. Le bénéfice net est de 597 millions de dollars, en progression de 786 millions de dollars par rapport au résultat négatif de 189 millions de dollars enregistré l’année dernière (dû à la réforme de la fiscalité américaine).
Ces résultats incluent un excellent quatrième trimestre au cours duquel le chiffre d’affaires a grimpé de 10% en glissement annuel pour atteindre 11,7 milliards de dollars. Le bénéfice avant impôt a bondi de 389%, tandis que le bénéfice net a grimpé de 261% à 118 millions de dollars.
La division PCSD (PC en Smart Devices) a vu son chiffre d’affaires croître de 10% et ses livraisons de PC augmenter de 9%, sur un marché en recul de 4,6% selon Gartner. Les ventes de PC d’un prix supérieur à 800 dollars ont notamment progressé de 34% sur un an.
Avec un chiffre d’affaires de 1,5 milliard de dollars, le Mobile Business Group (MBG) a retrouvé de la croissance (+15%) et, pour le deuxième trimestre consécutif, enregistre un léger bénéfice avant impôts (4 millions de dollars).
Le Data Center Business Group (DCG), voit ses revenus progresser de 2% à 6,5 milliards de dollars et diminue sa perte, qui passe en un an de 64 millions de dollars à 53 millions de dollars.
Malgré ces excellents résultats, le titre a reculé de 6,3% dans les échanges après bourse, impacté par la guerre commerciale que se livrent les Etats-Unis et la Chine. Une guerre qui ne fait pas peur au premier fabricant mondial d’ordinateurs qui estime être moins exposé sur le marché américain que ses concurrents, expliquant que la plupart de ses produits ne sont pas soumis aux nouvelles taxes imposées par le gouvernement US. « Nous ne souhaitons absolument pas cette situation », a expliqué à Reuters le président du conseil d’administration de Lenovo, Yang Yuanqing. « Nous avons toujours dit que nous souhaitions que les deux gouvernements tombent d’accord le plus tôt possible. » Il a ajouté que sa société envisageait de transférer la production dans ses établissements situés en dehors de la Chine, notamment en Inde, au Mexique, en Hongrie, au Brésil et aux États-Unis.