Pour les sept marchés clés des services et infrastructures cloud, les revenus engrangés par les fournisseurs et les opérateurs ont dépassé largement celles consacrées au support des infrastructures pour datacenters et atteint 150 milliards de dollars au premier semestre, soit une croissance de 24% sur un an indique Synergy Research.

Le segment IaaS & PaaS affiche le taux de croissance le plus élevé (44%), suivi du SaaS d’entreprise (27%), de l’UCaaS (23%) et des services d’infrastructure de cloud privé hébergé (20%). Les dépenses en matériels et logiciels pour les infrastructures publiques, privées et hybrides ont augmenté d’un peu plus de 10%, tandis que les sommes consacrées par les fournisseurs de services cloud à la colocation et la location de datacenters ont progressé de 17%.

Les principaux fournisseurs du marché sont Amazon, Microsoft, Google, Dell EMC, Cisco et HPE. Salesforce, Adobe, VMware, IBM, Digital Realty, Equinix et Rackspace sont les autres acteurs majeurs. Au total, ces entreprises représentaient bien plus de la moitié de tous les revenus liés au cloud.

Les dépenses totales consacrées au matériel et aux logiciels utilisés pour construire une infrastructure de cloud computing s’élevaient à près de 55 milliards de dollars selon une répartition à peu près égale entre les clouds publics et privés.

« Les marchés associés au cloud progressent à des taux allant de 10% à plus de 40% et les dépenses annuelles en cloud doubleront en moins de quatre ans. Le cloud domine de plus en plus le paysage informatique », indique dans un communiqué John Dinsdale, analyste en chef chez Synergy Research Group. « Le cloud a ouvert de nombreuses opportunités pour les nouveaux venus sur le marché, ainsi que pour les technologies et les modèles commerciaux perturbateurs. Amazon et Microsoft ont pris les devants en termes de changements et de croissance agressive des flux de revenus dans le cloud, mais de nombreuses autres entreprises de technologie en bénéficient également. Le revers de la médaille est que certains acteurs informatiques traditionnels ont du mal à trouver un équilibre entre la protection de leurs activités historiques et la nécessité d’adopter pleinement le cloud. »