Comme on s’y attendait, la dispute entre les créanciers de Nortel se terminera devant la justice.

Après deux semaines de discussions ces derniers n’avaient pas réussi à se mettre d’accord au mois de janvier sur la répartition des 9 milliards de dollars provenant de la vente des actifs de l’équipementier canadien, déclaré en faillite en 2009.

Les porteurs d’obligations et les actionnaires américains, qui veulent récupérer rapidement une partie de leur argent, ont tenté sans succès de mettre la pression sur les autres créanciers canadiens – qui comptent parmi eux un important fonds de retraite – et européens.

Le juge canadien Geoffrey Morawetz, de Toronto, et son confrère américain de Wilmington dans le Delaware, Kevin Gross, sont à présent chargés de trouver une issue au problème. En attendant, le compteur tourne pour les avocats des différentes parties. Le montant de leurs honoraires dépasserait déjà 630 millions de dollars.