Fraîchement arrivé à la tête d’HP, Enrique Lores va mettre en place le 1er novembre prochain (date du départ de Dion Weisler) une nouvelle organisation commerciale confiée à Christoph Schell (photo), l’actuel président 3D Printing and Digital Manufacturing, rapporte CRN. Le futur directeur commercial – un poste nouvellement créé – a pour mission de simplifier le modèle opérationnel de l’entreprise qui devra travailler plus étroitement avec ses partenaires.

L’entreprise passera d’une structure organisationnelle à trois régions (Amériques, EMEA et région Asie-Pacifique+Japon) à un ensemble de 10 marchés géographiques qui seront chacun dirigés par un directeur général qui rapportera très naturellement à Christoph Schell. 

Contrairement aux apparences, cette réorganisation était en préparation depuis longtemps et planifiée indépendamment du départ de Dion Weisler. C’est ce qu’a tenu à préciser Enrique Lores à nos confrères. « Certains éléments clés de cette transformation pluriannuelle sont la nécessité de simplifier notre modèle opérationnel, de simplifier notre travail et de devenir plus numérique – tout en faisant évoluer nos modèles commerciaux, afin de pouvoir offrir une meilleure proposition de valeur à nos clients. » Ce changement devrait par ailleurs déboucher sur une meilleure cohérence des prix d’un pays à l’autre et la fourniture de nouveaux outils aux partenaires qui investissent dans la société.

Pour les partenaires qui exercent des activités dans plusieurs pays, ce changement les aidera à adopter une approche plus cohérente avec HP et à simplifier les relations commerciales entre les deux parties a déclaré Enrique Lores.

Le passage des ventes transactionnelles aux contrats, tels que les services d’impression gérés et le Device-as-a-Service, constitue un autre élan pour le nouveau modèle opérationnel a expliqué de son côté Christoph Schell.Cet Allemand, qui a notamment étudié à la NEOMA Business School de Reims, a également indiqué que le rôle du channel ne devrait pas évoluer. « Nous nous efforçons de limiter au maximum les perturbations au niveau de l’engagement des partenaires et des clients », a -t-il précisé.

Si certaines réductions de personnel sont prévues alors que la société cherche à réduire les coûts, les salariés en contact avec les clients et les partenaires seront quant à eux « protégées ».