Google a présenté des résultats trimestriels en demi-teinte qui ont déçu Wall Street. Le chiffre d’affaires a grimpé de 20% sur une base annuelle et de 4% séquentiellement pour atteindre 16,52 milliards de dollars.
A taux de change constant, les progressions sont de respectivement 19% et 3%. Hors coûts d’acquisition du trafic (23% du CA), les revenus s’élèvent à 13,17 milliards de dollars alors que Wall Street tablait sur 13,22 milliards de dollars.
La participation de l’international au CA est de 58%, soit 9,55 milliards de dollars.
Les revenus provenant des sites atteignent 11,3 milliards de dollars, soit 68% du CA. Cela représente une progression annuelle de 20% et séquentielle de 3%.
Les clics rémunérés progressent de 17% en un an et de 3% par rapport au second trimestre (de respectivement 24% et 4% pour les seuls sites Google), mais voient leur rémunération reculer de 2%. Au cours du trimestre précédent la baisse était de 9%.
Le revenu opérationnel GAAP est de 3,72 milliards de dollars soit 23% du chiffre d’affaires, contre 3,76 milliards soit 27% du CA un an plus tôt.
Sur une base non-GAAP il est de 5,36 milliards de dollars (36% du CA) contre 4,62 milliards de dollars (34% du CA) en 2013 (+16%).
Le bénéfice net GAAP recule de 5% en un an à 2,81 milliards de dollars ou 4,09 dollars par action. Sur une base non-GAAP, il progresse en revanche de 14%,3 à 4,37 milliards de dollars ou 6,35 dollars par action. Les analystes tablaient sur un BPA de 6,53 dollars.
Tirées notamment par les coûts de R&D (+46%), les dépenses opérationnelles ont bondi de 33% pour atteindre 6,10 milliards de dollars.
Au cours du trimestre la firme de Mountain View a par ailleurs dépensé 2,42 milliards de dollars de capital, la plus grande partie de cet argent étant consacré à la construction de nouveaux datacenters (Pays-Bas, Finlande, Singapour, Taïwan).