Computacenter souhaite acquérir le Canadien Pivot Technology Solutions pour 2,6 dollars canadiens par action ou 105,8 millions de dollars canadiens (67,9 millions d’euros), versés entièrement en espèces. Ce prix représente une prime de 40,5% par rapport au cours de clôture de l’action le 8 septembre.
Le conseil d’administration de Pivot Technology Solutions a donné son accord pour la transaction. Celle-ci doit cependant encore être approuvée par les actionnaires. En cas d’approbation, la clôture de la transaction devrait avoir lieu début novembre.
Bien que basé à Toronto, Pivot Technology Solutions permettrait à Computacenter d’étendre son activité aux Etats-Unis où le fournisseur de produits et de services britannique a déjà réussi une opération avec l’acquisition en 2018 du Californien Fusionstorm. En effet, Pivot compte environ 600 salariés aux Etats-Unis contre 100 au Canada, et tire environ 85% de son chiffre d’affaires du marché US. La branche américaine de Computacenter sera intégrée à Pivot, doublant les revenus et les effectifs US. « L’acquisition de Pivot représente une opportunité d’augmenter notre dimension, notre empreinte géographique et nos capacités aux États-Unis. De plus, le Canada élargit notre marché mondial et nous aide à répondre aux besoins des clients internationaux », a expliqué le CEO de Computacenter, Mike Noris, dans un communiqué. « Les activités sont bien adaptées et cet assemblage nous offre l’opportunité de faciliter le succès à long terme des clients, des partenaires et des salariés des deux équipes. »
En 2019, Pivot Technology Solutions a engrangé 1,22 milliards de dollars canadiens (contre 1,37 milliard de dollars en 2018) pour un bénéfice net de 14,0 millions de dollars.
Computacenter annonce par ailleurs ses résultats financiers du premier semestre clos le 30 juin, avec des ventes aux États-Unis stables de 477,4 millions de dollars. Dans l’ensemble, le groupe a dégagé un chiffre d’affaires de 2,46 milliards de livres (2,71milliards d’euros), en croissance de 1,5% sur un an, et un bénéfice avant impôts de 72,4 millions de livres (79,6 millions d’euros), en croissance de 42,5%. Les revenus de la filiale française ont été stables malgré le ralentissement constaté chez les grands clients du secteur industriel et la baisse d’activités de l’activité services. En revanche, le bénéfice opérationnel ajusté a chuté de 55,2% à taux de change constant, indique le groupe dans un communiqué financier.