Après trois exercices de forte croissance, le groupe de services et de distribution britannique Computacenter a enregistré un recul de ses activités au premier semestre 2024. Son chiffre d’affaires a baissé de 13 % sur un an (11% en devises constantes), passant de 3,58 à 3,10 Md£. Les revenus de son activité négoce (Technology Sourcing) ont plongé de 17% à 2,31 Md£ tandis que ceux des services ont un peu mieux résisté avec une baisse de 8% à 430,8 M£.

Pour le PDG Mike Norris, cette baisse est attribuable principalement à la « normalisation attendue des volumes de Technology Sourcing par rapport à une base de comparaison exceptionnellement forte ». Avec le rattrapage post Covid et la résolution des problèmes d’approvisionnement, le chiffre d’affaires avait bondi de 26% au premier semestre 2023.

En juillet dernier en revanche, Computacenter a lancé un avertissement sur ses bénéfices en invoquant le report d’importantes commandes en Amérique du Nord et la faiblesse du marché britannique. Le bénéfice avant impôt au premier semestre s’établit à 84 M£ à comparer à 122,8 M£ un an plus tôt.

Le groupe qui publiait jusqu’ici les résultats de sa filiale Computacenter France l’intègre désormais dans une région Europe de l’Ouest, qui inclut également la Belgique, les Pays-Bas et la Suisse. Cette dernière a enregistré une baisse de 6,4% de son chiffre d’affaires à 413 M£ mais avec un revenu brut facturé en hausse de 3,7% à 594,2 M£. Les revenus du négoce ont baissé de 3,4% à 299,2 M£. Ceux des services sont en baisse de 13,4% à 114,1 M£ dont 32 M£ issus des services professionnels (-0,3%) et 82,1 M£ des services managés (-17,6%).

Sans détailler les chiffres, Computacenter indique que la France a généré une augmentation du revenu brut facturé. Les revenus ont augmenté pour l’activité distribution mais baissé pour les services, en raison de la résiliation de contrats à faible marge.

À l’échelle du groupe, Computacenter se montre plus confiant pour la fin de l’exercice.

« Nous avons réalisé un début encourageant pour notre troisième trimestre et continuons de nous attendre à une dynamique plus forte au second semestre, ce qui se traduira par des progrès en année pleine à taux de change constant », a déclaré Mike Norris.