Avaya se place sous la protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites suite à des problèmes de comptabilité liés à ses abonnements à la demande en 2022.

Le géant des communications unifiées dépose le bilan pour la deuxième fois en six ans (le précédent date de 2017). Il fait état de créances évaluées à plusieurs millions de la part de sociétés telles que Verint Americas (22,93 millions de dollars), Microsoft (9,01 millions de dollars), Wistron Corp. (8,9 millions de dollars) et SHI International (7,71 millions de dollars).

Le dépôt de bilan indique que le nombre des créanciers se situe entre 25.001 et 50.000, avec un actif total compris entre 1 et 10 milliards de dollars et un passif total compris entre 1 et 10 milliards de dollars.

Avaya, dont le siège est à Durham en Caroline du Nord, déclare dans un communiqué de presse que « ces actions n’auront pas d’impact sur les client·e·s de l’entreprise, ses canaux de distribution et ses partenaires stratégiques, ses fournisseurs, ses vendeur·se·s ou ses employé·e·s ».

Les difficultés financières d’Avaya se sont manifestées dès mai dernier lorsque la société a annoncé qu’elle n’avait pas atteint son objectif de chiffre d’affaires et qu’elle avait enregistré un manque à gagner considérable, avec un chiffre d’affaires diminué de 20% à la fin de son troisième trimestre 2022 fiscal. L’entreprise a alors engagé un nouveau CEO : Jim Chirico a été remplacé par Alan Masarek en août dernier en tant que président et PDG.

La restructuration financière devrait réduire la dette de la société de plus de 75%, pour atteindre 800 millions de dollars environ. Avaya déclare s’attendre à ce qu’elle soit finalisée dans les trois mois à venir.