A l’issue du quatrième trimestre de son exercice 2019 clos le 30 septembre Avaya a enregistré un chiffre d’affaires GAAP de 723 millions de dollars, en recul de 1,5% sur un an et inférieur aux prévisions, établies entre 735 millions de dollars et 755 millions de dollars. La société attribue cette médiocre performance à un retard dans l’exécution d’un contrat de 400 millions de dollars sur 10 ans pour la sécurité sociale américaine, un fournisseur ayant contesté l’attribution du contrat. La perte GAAP s’élève à 34 millions de dollars, contre un bénéfice de 268 millions de dollars un an plus tôt. C’est cependant moins catastrophique qu’au troisième trimestre au cours duquel la société avait enregistré un déficit de 633 millions de dollars.

Sur l’ensemble de l’exercice, le chiffre d’affaires s’est établi à 2,89 milliards de dollars, en très légère progression sur un an mais nettement en dessous des prévisions de l’entreprise qui avait indiqué aux analystes une fourchette de 3,01 à 3,12 milliards de dollars. Avaya annonce, sans plus de précision, un Ebitda ajusté de 706 millions de dollars.

Pour le premier trimestre de son nouvel exercice, le spécialiste des communications d’entreprises prévoit un chiffre d’affaires GAAP compris entre 698 millions de dollars et 718 millions de dollars. La baisse devrait se poursuivre ensuite, puisque le chiffre d’affaires 2020 est attendu entre 2,81 milliards de dollars et 2,89 milliards de dollars.

Avaya a cependant réussi à ralentir de manière significative la décroissance de son chiffre d’affaires depuis la sortie du chapitre 11 fin 2017 comme le rappelle TechTarget.

Les dirigeants comptent désormais sur l’accord signé avec RingCentral pour retrouver le bon cap. Avec l’introduction d’une offre de communications unifiées en tant que service (UCaaS) Avaya comble une lacune dans son portefeuille.

La firme de Santa Clara a par ailleurs élargi son offre device-as-a-service, déjà disponible aux Etats-Unis, à l’Europe – France inclue – et au Canada révèle ChannelWeb. Sont ainsi proposés en mode DaaS les téléphones IP Avaya IX, le portefeuille Avaya Vantage, certains téléphones de conférence Avaya IX, notamment l’Avaya IX B199 récemment lancé, et l’Avaya IX Collaboration Unit.

Ces périphériques peuvent être déployés sur les plateformes de communications unifiées Avaya ou d’autres fournisseurs.

Les contrats sont proposés pour des durées d’un, trois ou cinq ans, Pendant la période, les clients peuvent monter en gamme sans pénalité et des options d’annulation sont par ailleurs disponibles.

« Nous sommes ravis d’annoncer la disponibilité de notre offre Device as a Service à nos clients au Canada et en Europe », a indiqué Hardy Myers, vice-président et directeur de la stratégie et du développement des activités chez Avaya. « Cette annonce, associée à l’offre récemment annoncée d’abonnement à Avaya IX et aux offres de services OneCloud d’Avaya, permet désormais aux clients de tirer parti d’un modèle OpEx pour leurs logiciels Avaya et leurs appareils Avaya. »