Aubay, qui n’avait pas atteint ses objectifs en 2019 et suspendu ses objectifs 2020 au début de la crise de Covid-19, a montré une belle résilience au premier semestre. Le chiffre d’affaires s’élève à 214,8 millions d’euros en croissance de 3,2% et est quasi stable à périmètre comparable. La part du deuxième trimestre est de 103,4 millions d’euros, supérieure aux 97 millions d’euros prévus fin juillet.

En recul seulement de 50 points de base, la marge opérationnelle d’activité du semestre s’établit à 8,7% contre 9,2% en 2019 et se situe dans le haut de la fourchette des prévisions. Elle se décompose en 7,5% en France et 10,1% à l’International. Le groupe a su conserver un taux de productivité élevé de 92,7% hors activité partielle. Celle-ci a concerné au maximum environ 4% de l’effectif au plus fort de la crise.

Après comptabilisation de charges non courantes pour 1,4 million d’euros, le résultat opérationnel d’activité atteint 18,8 millions d’euros, à comparer aux 19,1 millions d’euros de l’an dernier, soit un recul de 1,5%. Quasiment stable par rapport au 30 juin 2019, le résultat net semestriel ressort à 11,3 millions d’euros, soit 5,3% du chiffre d’affaires.

La société, qui indique n’avoir sollicité aucun report de règlement de ses charges en particulier dans le domaine fiscal ou social, a généré une trésorerie d’activité de plus de 18 millions d’euros contre 12 millions d’euros un an auparavant, et ce malgré une saisonnalité traditionnellement défavorable. Elle explique ce bon résultat par une bonne gestion du BFR, avec notamment une amélioration du délai moyen de règlement clients de 3 jours. Ces flux ont largement couvert les investissements de la période et le versement de 3,5 millions d’euros de dividendes. Au final, la trésorerie nette (hors dette des loyers) ressort à 22,6 millions d’euros au 30 juin 2020 à comparer à 11,7 millions d’euros fin 2019.

Le groupe constate une amélioration progressive de la visibilité, avec un niveau de demande proche de la normale depuis septembre et la signature de nombreuses affaires, dont quelques-unes significatives. Il a repris ses recrutements et table, « dans l’hypothèse d’une situation stabilisée sur le plan sanitaire », sur chiffre d’affaires annuel compris entre 420 et 425 millions d’euros et sur marge opérationnelle d’activité de 9%. En début d’année, il s’était fixé un objectif de 450 millions d’euros de chiffre d’affaires.