Faut-il y voir une des nombreuses conséquences des failles de sécurité Spectre et Meltdown présentes dans certains de ses produits et qui ont contaminé ses clients ? Sans doute. Toujours est-il qu’Intel vient de se doter d’un directeur technique, un poste qui comme le rappelle CRN, avait disparu de son organigramme depuis le départ en 2013 de l’ancien titulaire, Justin Rattner.

Ce poste, désormais hautement stratégique, a été confié à Michael Mayberry jusqu’à présent vice-président corporate et directeur général d’Intel Labs, fonction qu’il conserve par ailleurs. Parmi ses nouvelles attributions, il est désormais en charge de la recherche au niveau mondial et dirige le Corporate Research Council, qui définit les priorités et les financements du fondeur en matière de recherche universitaire dirigée. Michael Mayberry a rejoint Intel en 1984 en tant qu’ingénieur d’intégration de processus et a gravi les échelons depuis.

Autre nomination qui peut avoir un lien avec le scandale Spectre/Meltdown, celle de Leslie Culberton (au centre de la photo) comme vice-présidente exécutive et directrice générale de l’Intel Product Assurance and Security Group. Leslie Culberton était jusqu’à présent en charge des relations humaines du groupe après avoir été responsable des finances.

Enfin, Ann Kelleher, qui était jusqu’à ce jour vice-présidente du Technology Manufacturing Group, est promue senior vice-présidente de cette même entité. Le communiqué d’Intel précise qu’elle est à ce titre responsable de l’assurance qualité, des services, de la satisfaction client et de la chaîne logistique du groupe. Elle est également en charge de la planification stratégique de la fabrication toujours à l’échelle du groupe. Le communiqué ne précise pas s’il s’agit de nouvelles attributions.