VMware va acquérir Lastline. Les conditions financières de l’opération, qui devrait être finalisée d’ici le 31 juillet, ne sont pas dévoilées.

Basé à San Mateo en Californie, Lastline a développé une plateforme logicielle de détection des menaces et de réponse des réseaux basées sur l’IA qui viendra enrichir la VMware Carbon Black Threat Analysis Unit (TAU). Après celle d’Octarine le mois dernier, il s’agit de la deuxième acquisition réalisée cette année par le spécialiste de la virtualisation afin d’enrichir son offre de sécurité, issue du rachat en 2019 de Carbon Black pour 2,1 milliards de dollars.

« Il s’agit d’une avancée importante pour la vision de VMware de la sécurité intrinsèque, car elle nous permettra de tirer davantage parti des attributs intrinsèques de notre plateforme de virtualisation pour fournir des capacités de sécurité innovantes », explique dans un billet de blog Tom Gillis, vice-président et directeur général de la business unit réseau et sécurité chez VMware. « Notre objectif n’est pas de reproduire ce qui existe aujourd’hui, mais plutôt de créer des solutions de sécurité que nous pouvons fournir de manière unique, allant du cœur du datacenter aux utilisateurs dans une succursale, et jusqu’aux utilisateurs mobiles chez eux ou en déplacement. »

Lastline a été fondée en 2011, emploie 156 personnes et a levé 52,2 millions de dollars en six cycles de financement depuis sa création selon LinkedIn et Crunchbase. Une source a déclaré à TechCrunch que VMware se séparerait de 40% des salariés de Lastline – soit environ une soixantaine de personnes – dans le cadre de l’acquisition. La filiale de Dell a refusé de commenter cette information. Complète ou non, l’équipe Lastline rejoindra l’unité NSX (virtualisation du réseau et sécurité dans le cloud) de VMware.

Selon Tom Gillis, Lastline compte plusieurs des meilleurs chercheurs sur les menaces de sécurité dans son équipe qui comprend 15 docteurs et universitaires. « Lastline protège plus de 20 millions d’utilisateurs dans des milliers d’organisations à travers le monde, dont 5 des 10 plus grandes institutions financières », précise-t-il.