VMware indique dans un communiqué que sa filiale spécialisée Calistoga Merger a lancé une offre publique d’achat visant à acquérir toutes les actions ordinaires en circulation de Carbon Black au prix de 26 dollars par action, soit un débours total de 2,1 milliards de dollars.

L’offre expirera le 3 octobre à minuit, heure de New York. En cas de prolongation de l’OPA une annonce sera publiée le jour ouvrable suivant.

L’action Carbon Black a clôturé vendredi à 26,09 dollars par action.

Basé à Waltham dans le Massachusetts, cet éditeur créé en 2002 emploie un millier de personnes et revendique plus de 5.600 clients dans le monde. Il compte VMware parmi ses partenaires, mais aussi IBM. Sa plateforme basée sur le cloud, s’appuie sur le big data et l’analyse comportementale pour fournir une protection complète des terminaux.

VMware va combiner les solutions Carbon Black avec ses propres offres de sécurité, notamment AppDefense, Workspace ONE, NSX et SecureState afin de fournir une plateforme cloud de sécurité unique.

Lors de l’annonce de l’opération le 22 août, Pat Gelsinger, le CEO de VMware affirmait dans un communiqué que cette acquisition allait bouleverser un secteur de la sécurité « en panne ».  « Le secteur de la sécurité est en panne et inefficace avec trop de solutions fragmentées et aucune architecture de plateforme cohérente. En intégrant Carbon Black dans la famille VMware, nous faisons maintenant un énorme pas en avant en matière de sécurité et fournissons une plateforme d’entreprise pour administrer et protéger les charges de travail, les applications et les réseaux. Grâce à cette acquisition, VMware occupera également une position de leader en matière de sécurité pour la nouvelle ère des applications modernes livrées depuis n’importe quel cloud vers n’importe quel appareil. »

« Nous avons maintenant la possibilité d’intégrer de manière transparente la plateforme de protection des points d’extrémité cloud native de Carbon Black dans tous les points de contrôle de VMware. Ce type de démarche audacieuse correspond exactement à ce que les industries de l’informatique et de la sécurité cherchent à voir depuis très longtemps », indiquait de son côté Patrick Morley, le CEO de Carbon Black.