Dans un communiqué commun, la SSII se réjouit d’un accord intervenu avec la société belge, accord qui se traduit principalement par une prime « amicale » de 10% sur le prix initial de l’action.
La hache de guerre est enterrée entre Valtech et SiegCo. Après plusieurs mois de refus de l’OPA – considérée comme hostile – menée par Sebastian Lombardo et Laurent Schwartz, associés au groupe financier belge Verlinvest (autrefois actionnaire de Risc Group), la SSII dirigée par Lars Bladt a finalement accepté l’opération. Il est vrai qu’entre temps Siegco a effectué une surenchère « amicale » de 10%, le prix de rachat atteignant ainsi 0,44 euros par action.
Un communiqué publié conjointement par les deux sociétés souligne que la nouvelle offre comporte désormais « une prime de 7,3% pour les actionnaires de Valtech par rapport au cours de clôture de l’action au 15 décembre 2009, et de 43,1% par rapport à la moyenne des trois derniers mois précédant le dépôt de l’offre initiale ». Ce même document stipule que les administrateurs actuels de Valtech apporteront leurs actions et celles des personnes qu’ils représentent (soit 6,03% du capital) à SiegCo et recommande aux autres actionnaires d’en faire autant.
On note au passage qu’il n’est plus fait état de la participation à l’opération de Laurent Schwartz, cofondateur d’Alten et partenaire privilégié de Sebastian Lombardo. Dans l’hypothèse où la société de droit belge rassemblerait plus de 20% du capital, c’est ce dernier et Frédéric de Mevius, administrateur de Verlinvest, qui seraient cooptés au conseil d’administration.
Une assemblée générale ayant pour ordre du jour l’approbation des résultats de l’exercice clos au 31 décembre 2009 sera ensuite convoquée. Elle devra également se prononcer sur la modification de la composition du conseil d’administration « en vue de permettre à SiegCo de désigner la majorité des administrateurs de Valtech ». On ne peut être plus clair.