Sigma annonce faire évoluer son offre pour se positionner dans le numérique à impact. D’ici à 2026, l’ESN nantaise se donne pour objectif de proposer à sa clientèle 50% de solutions éco-conçues et de réduire de 40% ses émissions de gaz à effet de serre.
L’éditeur et intégrateur déclare travailler sur quatre axes : la publication annuelle d’un bilan carbone, d’un rapport RSE et d’un baromètre du numérique responsable ; un accompagnement des clients dans la consommation à l’usage et dans la frugalité dès la conception ; l’élaboration d’offres neutres en carbone pour mesurer l’impact énergétique des systèmes d’information ; la sensibilisation du personnel à l’éco-conception, au numérique responsable et à la cybersécurité.
Le mois dernier, Sigma a publié la première édition de son baromètre du numérique responsable. L’enquête a été menée au cours de l’été dernier par l’Observatoire français de l’industrie, du commerce et des services auprès de 320 entreprises françaises et de plus de 250 salarié·e·s. Elle a révélé une compréhension très hétérogène du numérique responsable : 37,5% des répondant·e·s étaient familier·e·s avec la notion mais un quart ne savaient pas de quoi il s’agissait. Seules 6% des entreprises disposaient d’un budget pour s’engager dans la démarche. Selon l’étude, les deux premières actions mises en place par les entreprises dans ce domaine portent sur la sécurisation des données (67,6%) et sur l’amélioration du cycle de vie des équipements (52,6%).
« La réduction des coûts et la conformité réglementaire sont clairement identifiées comme des bénéfices directs de l’engagement des organisations en matière de numérique responsable », affirme Philippe Oléron, le président de Sigma, dans un communiqué. « Même si le marché n’est pas prêt à aborder le sujet de l’impact environnemental, nous faisons le choix de travailler et d’accompagner nos clients sur les trois enjeux : l’économique, le social et l’environnemental ».
Fondée en 1972, Sigma est présente à Nantes, Paris, Lyon, Strasbourg et Toulouse. L’entreprise compte 700 collaborateur·rice·s. En juin dernier, elle devenait officiellement une entreprise à mission telle que définie par la loi Pacte, c’est-à-dire en ajoutant dans ses statuts la prise en compte des enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux.