L’éditeur californien de solutions de cybersécurité Cloudflare veut proposer un nouvel outil qui empêche les robots d’indexation d’IA d’aspirer du contenu web – textes, articles, photos, vidéos – sans autorisation ou compensation financière.
Les médias et exploitants de sites web auraient ainsi la possibilité d’autoriser l’accès aux crawlers utilisés pour former l’IA générative, de les bloquer ou d’en exiger une rémunération via le modèle « Pay per Crawl » de Cloudflare, actuellement en phase de test.
Mark Jenkins, nouveau responsable des partenariats chez Cloudflare dans la zone EMEA (cf. photo), explique que l’entreprise est à un moment pivot de son développement « avec une croissance record, une adoption en forte hausse de ses solutions chez les grandes entreprises et un développement rapide de ses solutions Zero Trust, IA et cybersécurité ». En 2024, l’éditeur affichait une croissance de 174% en deux ans de son activité partenaires.
Ancien responsable channel chez Zoom et Palo Alto Networks, Mark Jenkins a rejoint Cloudflare pour accélérer la stratégie channel de l’entreprise en Europe. Il entend piloter une stratégie 100% ‘partner-first’ pour générer plus de 90% du revenu EMEA de Cloudflare via les partenaires, s’implanter dans de nouveaux secteurs verticaux et aider les partenaires à construire des offres à haute valeur ajoutée autour du cloud de connectivité de Cloudflare. « Nous voulons proposer aux entreprises une gestion unifiée de la sécurité, de la performance et de la fiabilité, indépendamment des lieux de stockage des données et des applications », affirme-t-il.
Cloudflare mise sur un dispositif plutôt classique d’incitations et de récompenses à la vente mais innove davantage du côté des services. Ainsi, les revendeurs pourront désormais bénéficier d’un accompagnement spécifique afin de se positionner sur des prestations à forte valeur ajoutée et évoluer vers un modèle de fournisseur de services gérés (MSP).