La crème des intégrateurs français avait fait le déplacement à la déclinaison européenne de la grande conférence annuelle Citrix Synergy. Le signe de l’imminence du décolage du marché de la VDI en France, selon Miel.

 

Le premier grossiste Citrix en est convaincu, le marché de la virtualisation des postes de travail est sur le point de décoller en France. Miel en veut pour preuve l’importante délégation française qui s’est déplacée sur l’événement Citrix Synergy qui s’est tenu à Berlin du 6 au 8 octobre dernier. « Nous étions plus d’une centaine de Français dont la moitié de partenaires, note Jérôme Boulon, directeur commercial de Miel. Tous les grands intégrateurs français tels IBM, Accenture, Exakis, HP, Osiatis, Atos, etc. étaient présents. Et de nombreux grands comptes tels EDF, Crédit Agricole…avaient aussi fait le déplacement ».

Certes, le décollage annoncé était déjà attendu cette année mais, de l’avis général, n’a pas eu lieu. Du moins en France. Car Citrix revendique déjà plus de 3 millions de licences vendues depuis le début de l’année de son application phare WenDesktop 4, dont une bonne partie en Europe. « Certains clients européens ont déjà démarré des projets prévoyant le déploiement de quelque 150.000 postes alors que les plus gros déploiements français ne dépassent pas 6.000 à 7.000 postes », note Jérôme Boulon. Selon lui, le retard français est culturel mais ne durera pas.

« Les clients ont compris l’intérêt de la virtualisation de serveurs mais n’associent pas encore la virtualisation du poste de travail à des notions de performance, de simplicité ou d’économie. Bien souvent, ils s’en tiennent encore exclusivement à la virtualisation d’applications ». La disponibilité depuis fin septembre de XenClient, son hyperviseur bare metal adapté à un usage en mode déconnecté, devrait contribuer à changer la donne. De même que la sortie prochaine de XenDesktop 5 dont l’une des principales caractéristiques est la simplicité d’utilisation et d’installation. Les premiers retours des clients sont ultra-positifs, souligne Jérôme Boulon.