Une partie des dirigeants de la société est favorable à un rachat de Yahoo tandis qu’une autre souhaiterait un investissement plus tourné vers l’avenir. Un Russe et un Chinois figurent parmi les autres candidats.

 

Si l’on en croit Reuters, Microsoft serait à nouveau intéressé par Microsoft. L’éditeur rejoindrait ainsi une cohorte de candidats au rachat, parmi lesquels les fonds d’investissement Providence Equity Partners, Hellman & Friedman, Silver Lake Partners, le géant chinois de l’e-commerce Alibaba ou encore le fonds russe d’investissement technologique DST Global (qui détient notamment des participations dans Groupon et Facebook).

Microsoft hésite cependant à se lancer dans l’aventure, seul ou avec un partenaire, à cause de division internes. Si une partie des dirigeants est favorable à un rachat qui permettrait, selon elle, d’effacer AOL de la liste des concurrents, une autre partie préférerait investir l’argent dans une entreprise offrant de meilleures perspectives de croissance. En effet, la valeur de Yahoo plafonne depuis années aux alentours de 20 milliards. On est donc loin des 47 milliards proposés par Microsoft en 2008.

Bien que des discussions aient été engagées par Yahoo avec des acquéreurs potentiels après le départ du PDG, Carole Bartz, le mois dernier, aucune décision n’a été prise par le conseil d’administration de la société qui affirme vouloir explorer d’autres voies que la cession, et se dit toujours à la recherche d’un nouveau CEO. Ce qui n’empêche pas le conseiller financier de la société, Goldman Sachs and Allen & Co, de préparer un dossier à l’intention des candidats repreneurs.

Citant plusieurs sources, Reuters croit savoir que l’on se dirigerait vers la vente de Yahoo à un fonds d’investissement américain, lequel pourrait ensuite céder les activités asiatiques à un candidat comme Alibaba.

De son côté, Bloomberg croit savoir que ce dernier est en pourparlers avec DST afin d’aboutir à une proposition commune.

Un Chinois et un Russe faisant l’acquisition d’une société américaine, qui l’eut cru ?