Selon les médias US, Marissa Mayer serait remise en cause par un petit nombre de ses actionnaires. Le possible rachat de Snapchat, une messagerie pour mobile, annonce parue dans le Wall Street journal, alimenterait les ressentiments.

 

En place depuis le 16 juillet 2012, elle est assise sur une montagne de cash à la suite de l’entrée en bourse d’Alibaba, fin août. Mais la montagne serait en train de se transformer en volcan si l’on prend au sérieux une révolte de certains investisseurs qui voudraient tout de suite profiter de « leur » argent. La crise est en cours. Le partage du butin d’Alibaba aurait du déboucher, selon certains actionnaires, sur un beau versement de dividendes mais la patronne ne voudrait pas, a priori, pour l’instant lâcher le moindre dollar. Ses choix ont presque pourtant toujours été couronnés de succés puisque l’action qui plafonnait à 20 dollars depuis des années avant son arrivée est désormais solidement installée autour des 40 dollars. La réunion du 21 Octobre devrait permettre d’éclairer la position des actionnaires récalcitrants.

Avec l’argent d’Alibaba, plutôt renforcer l’existant

Pour Marissa Mayer, une partie des 9,4 milliards de dollars, liée à la vente de 140 millions d’actions Alibaba, devrait plutôt servir à stabiliser les revenus de la société. L’objectif est toujours de proposer de nouveaux produits et d’éventuelles nouvelles acquisitions dans la logique des rachats de Tumblr, Rafale, Flurry et bien d’autres encore. Yahoo s’est rapproché ou a acquis des dizaines de startups, dont les technologies où les équipes étaient intelligemment susceptibles de renforcer des produits existants de Yahoo, Yahoo Search, Mail, News, Sports, ou encore Flickr. Mais jusqu’à présent, toutes ces acquisitions et partenariats qui doivent faire de Yahoo la firme des logiciels et de la pub sur mobile n’auraient pas généré de recettes.

L’agressivité de certains actionnaires pourrait faire dérailler ses plans à long terme convernant la firme de Sunnyvale. Mais Yahoo possède encore 383.500.000 d’actions d’Alibaba, ce qui représente encore environ 33 milliards de dollars au prix actuel. Le discours des actionnaires qui vise le court terme est simple et peut se résumer à deux phrases :« si l’on ne peut toucher d’argent maintenant, quand va t-on en profiter ? Lorsqu’on aura tout grillé en rachats douteux ? » Le principal problème de Yahoo provient surtout de son activité de bannières publicitaires web, qui est en baisse et qui représente pourtant environ 40% de ses recettes.

Mayer a répondu à la critique avec une lettre promettant : …

 

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