Bechtle, Computacenter, Econocom, Inmac-Wstore, Insight, Lafi et SCC sont les sept partenaires officiellement autorisés par Microsoft France à commercialiser ses tablettes Surface aux entreprises de l’Hexagone.


Comme aux USA, Microsoft France a choisi de n’ouvrir la distribution de son offre de tablettes Surface qu’à une poignée de partenaires. Et comme aux USA, ces derniers sont exclusivement des revendeurs grands comptes (ou Large Account Resellers en terminologie Microsoft). En l’occurrence, les heureux élus sont Bechtle, Computacenter, Econocom, Inmac-Wstore, Insight, Lafi et SCC (servis par les grossistes Also, Ingram Micro et Tech Data). Une sélection sans surprise – nous avions pronostiqué cinq des sept noms – qui suffit, selon Microsoft, à lui assurer une couverture exhaustive du marché professionnel.


Mais bon nombre des partenaires traditionnels de l’éditeur ne vont pas manquer de se demander pourquoi Microsoft a décidé de les laisser une fois de plus à l’écart. Interrogé sur ce point lors du point presse organisé pour l’occasion, Alain Bernard, directeur de la division PME et partenaires de Microsoft France a expliqué en substance que les tablettes étaient un nouveau business pour le groupe et qu’il s’y engageait étape par étape. Concrètement, les partenaires sélectionnés se sont engagés par contrat sur des volumes ainsi que sur la fourniture de services tels que l’extension de garantie Microsoft, la prise en charge des dommages accidentels, le tatouage antivol, la personnalisation des équipements, le service après-vente sur site, le recyclage des terminaux ou encore la protection des données.

En pratique, ceux qui voudront malgré tout se procurer des tablettes Surface ne manqueront pas de s’adresser, comme à chaque fois dans pareille situation, directement aux sept revendeurs agréés. Ils s’arrangeront pour négocier une petite ristourne en échange d’une commande ferme, transformant de facto ces derniers en sous-grossistes. Mais ils devront se contenter d’une marge symbolique. Sinon, il leur restera à convaincre leurs clients d’opter pour l’offre d’un autre constructeur. C’est d’ailleurs le but implicitement recherché par Microsoft qui souhaite ne pas trop se fâcher avec son écosystème OEM.


Reste à espérer pour Microsoft que ses revendeurs ne lui tiendront pas rigueur de ce nouveau coup de canif dans le contrat. De fait, certains commencent à estimer qu’après le très décrié « mode advisor » sur son offre online, l’arrêt de SBS ou l’échec du lancement de Windows 8, ça commence à faire beaucoup.