Une étude du cabinet britannique Informa Telecoms & Media fait état de la forte percée des femtocellules dans les bâtiments. Après la 3G, le WiMax pourrait à son tour profiter de la technologie.

En novembre 2009, Informa Telecoms & Media recensait 8 projets commerciaux femtocell dont six finalisés. Six mois après le cabinet d’analyse dénombre 13 services effectifs sur 16 projets annoncés. Il apparaît donc que ces petites stations de base résidentielles, destinées à améliorer la couverture 3G à l’intérieur des bâtiments, aient enfin trouvé leur marché.

Parmi les opérateurs qui misent sur cette technologie, on trouve AT&T, KKDDI et, surtout Vodafone. Ce dernier a débuté la commercialisation d’une offre femtocell en Grande-Bretagne avant de l’étendre en Espagne. On notera d’ailleurs que c’est SFR – détenue à 44% par le Britannique – qui a lancé la première offre de ce type dans l’Hexagone où Free a promis à son tour de proposer du femtocell pour 2012.

La technologie bénéficie de l’avancée des standards proposée par le 3GPP2. Notons par ailleurs que le WiMax Forum est sur le point de finaliser son propre standard, le femtocell 802.16e afin d’étendre la couverture WiMax à l’intérieur des immeubles. Le Femto Forum, qui regroupe les acteurs du marché, compte actuellement 67 fabricants – dont le Français Bewan – et 56 opérateurs mobiles dans le monde, ces derniers représentant 1,4 milliard de clients, soit 27% des usagers de la téléphonie mobile.

Informa Telecoms & Media estime qu’à l’horizon 2014, 49 millions de petites bases envahiront les domiciles et les entreprises permettant à 114 millions d’utilisateurs d’améliorer leur connexion sans fil. Il y a donc encore une belle marge de progression pour cette technologie.