C’est une petite étude intéressante réalisée par un éditeur de bases de données open source haute performances et donc proche des développeurs. InfluxData a mené une enquête en ligne pour découvrir comment sa communauté gérait la vie et le travail pendant la pandémie de Covid-19. Au total, 324 des développeurs ont répondu, dont 46% en Amérique du Nord, 44% en Europe, 9% en Amérique du Sud et 1% en Afrique.

Par la force des choses, la très grande majorité d’entre eux (91%) pratique désormais le télétravail. Un mode de fonctionnement déjà très répandu dans la communauté puisque 28% de ces développeurs travaillaient déjà à temps complet chez eux avant la pandémie et que 23% pratiquaient le télétravail à temps partiel. Aujourd’hui à peine 2% des sondés travaillent exclusivement dans un bureau tandis que 7% besognent en partie de  chez eux.

L’enquête a révélé que le télétravail a modifié les horaires de nombreux développeurs. Un bon quart d’entre eux (26,7%) ont expliqué qu’ils devaient à présent jongler avec le travail et la vie familiale. Les autres se divisent en deux camps : ceux qui travaillaient déjà en dehors des heures habituelles (34%) et ceux, un peu plus nombreux, qui parviennent à conserver leurs horaires habituels (39%).

Autre enseignement, le temps de travail a été bousculé par la pandémie. Ainsi, 39% des sondés expliquent qu’ils travaillent plus tard le soir et 33% – l’un n’excluant pas l’autre – affirment que leurs horaires ont gonflé. En revanche, 17% des développeurs avouent travailler moins longtemps depuis le début du confinement. Dans l’ensemble, ils sont 31% estimer qu’ils sont désormais moins productifs.

En ce qui concerne les inconvénients du télétravail, les répondants citent dans l’ordre la solitude et le sentiment d’isolement (39%), trop de grignotage (35%), l’insécurité de l’emploi (32%), une faible bande passante réseau (31%), l’obligation de garder les enfants (13%), une grande consommation de… papier toilette (10%), des problèmes de VPN (10%), les cyberattaques (6%) et l’augmentation des problèmes de logiciels (5%).