Toujours à la recherche d’argent frais, Avanquest négocie avec des investisseurs potentiels. L’éditeur discute en parallèle avec ses créanciers. Il doit en effet faire face à une dette financière nette de 13,7 millions

d’euros et à des fonds propres négatifs de -1,1 millions d’euros.

Les investissements marketing consentis par la société pour se recentrer la création numérique personnalisée, notamment sur le web-to-print et le mobile-to-print (services d’impression de photos à distance), et sur la gestion des objets connectés continuent à peser sur les résultats financiers, comme l’indiquent les résultats définitifs du premier semestre 2014-2015 clos le 31 décembre dernier.

Malgré une croissance de 34,6% de l’activité digitale qui propulse le chiffre d’affaires à 60,6 millions d’euros (+11,6%), Avanquest enregistre en effet une perte opérationnelle courante de 4,1 millions d’euros, contre un bénéfice de 0,7 million d’euros un an plus tôt, et un résultat net part du groupe de =5,4 millions d’euros à comparer à une perte de 1,5 million d’euros au premier semestre 2013-2014.

Ce dernier écart s’explique par l’impact des intérêts minoritaires lié à la cession d’Arvixe, détenue à 50%, pour 7,1 millions d’euros.
Cette opération étant intervenue en octobre dernier, Arvixe ne sera plus consolidée dans les comptes du second semestre.

Seule consolation pour les dirigeants de la société, avec une perte opérationnelle courante de 5,3 millions d’euros, la situation était pire il y a six mois.

La direction d’Avanquest se veut d’ailleurs rassurante et met en avant la progression du chiffre d’affaires. 
« Le déploiement de notre nouvelle stratégie est conforme à nos anticipations et même s’il pèse encore sur les comptes au 1er semestre, commence à donner des premiers résultats positifs. Nous avançons dans les négociations avec nos banques et de nouveaux investisseurs, dans la mise en place de tous les moyens financiers nécessaires pour l’exécution de cette stratégie, qui doit remettre le groupe sur de bons rails. Nous tiendrons au courant nos actionnaires dès l’aboutissement de ces discussions », tient à préciser dans un communiqué le PDG Pierre Cesarini,

Par ailleurs, afin de garantir l’égalité de traitement et l’accès à l’information des différentes parties impliquées dans les négociations en cours, la société a demandé la suspension de la cotation de ses actions sur le marché Euronext Paris. Celle-ci devrait en principe reprendre au plus tard à la publication de l’avis de convocation de l’assemblée générale qui devrait se tenir le 29 avril prochain.