Avanquest a publié les résultats de son exercice 2015-2016 clos le 30 juin dernier. Le chiffre d’affaires grimpe de 31% à 117 millions d’euros (+26% en incluant Arvixe, cédé en octobre 2014) dont 92% à l’international (53% aux États-Unis). Le groupe bénéficie notamment du succès de l’activité PlanetArt (impressions photo sur mobile) qui enregistre un revenu de 56,4 millions d’euros, en croissance de 71%.

L’activité de gestion des objets connectés, réalise de son côté un chiffre d’affaires de 3,7 millions d’euros, en repli de 33 %, mais devrait bénéficier de la montée progressive des activités de sa plateforme de gestion IoT grâce notamment au freemium Cayenne lancé en début d’année.

L’activité logicielle historique du groupe a quant à elle été largement restructurée « et est aujourd’hui rentable », indique Avanquest dans son communiqué. Cette division poursuit sa mutation en abandonnant le retail (avec notamment la cession d’Avanquest Software Publishing au Royaume-Uni) et le développement de ses offres sur internet. Cette transformation se caractérise par la hausse continue de la part de chiffre d’affaires online, qui devrait se poursuivre dans les exercices à venir. Cette évolution permet une hausse de la marge brute et une diminution du besoin en fonds de roulement.

Toutes ces évolutions ont un prix. Le résultat opérationnel courant et le résultat net part du groupe sont ainsi affectés par des coûts d’investissement  et par l’alignement du bilan sur les nouveaux fondamentaux du groupe (caractérisés par des dépréciations d’actifs incorporels et des écarts d’acquisition). Le résultat opérationnel courant affiche donc une perte de 16,1 millions d’euros, tandis que le résultat net part du groupe est de -28,6 millions d’euros. Hors éléments exceptionnels non récurrents, le résultat opérationnel courant progresse en revanche de 5,1 points et remonte à -9% du chiffre d’affaires contre -14%  lors de l’exercice 2014-2015) et le résultat net gagne 6 points à -9% du chiffre d’affaires contre -15% lors de l’exercice précédent.

L’endettement représentait au 30 juin 1,3 million d’euros.

Au cours de l’exercice, le mode d’administration et de direction de la société a été modifié par l’adoption de la formule de société anonyme à directoire et conseil de surveillance. Les membres du conseil de surveillance sont Caroline Bouraine Le Bigot, présidente, Luisa Munaretto et Jean-Loup Rousseau, tous trois membres indépendants. Le directoire est composé de l’ancien PDG Pierre Cesarini, président, et de Sébastien Martin.

S’appuyant sur la dynamique de ses activités de croissance, la société table sur un retour à un Ebitda à l’équilibre en 2017.

Outre l’abandon d’Avanquest Software Publishing, le groupe a étudié plusieurs autres opportunités de cessions et d’acquisitions dont aucune n’a pu se matérialiser. Avanquest  indique qu’il continuera cette stratégie de cessions et d’acquisitions avec pour priorité de saisir les opportunités permettant d’améliorer la profitabilité de son activité logicielle.