La fusion des divisions PC et impression laisse semble-t-il beaucoup de monde dubitatif. Analystes, salariés, et investisseurs s’interrogent sur ce retour, près de 7 ans après, à la case Carly Fiorina.

Cette dernière avait en effet fusionné les deux divisions début 2005. Arrivé quelques mois plus tard à la tête de la société, Mark Hurd s’était empressé de tout redéfaire.

Comme on peut le lire sur AllThingsDigital, l’analyste Rob Cihra d’Evercore Partners estime la fusion inappropriée. C’est du moins ce qu’il écrit dans sa lettre d’informations. Un avis qui résume bien l’avis général. Il reconnaît toutefois que Meg Whitman fait preuve de courage en reconnaissant ce que ses prédécesseurs refusaient d’admettre : la division IPG connaît un déclin qui est loin d’être conjoncturel. C’est déjà un (petit) pas dans la bonne direction.

Chez le personnel on se pose aussi beaucoup de questions comme en témoignent les messages publiés sur le blog de la CFTC. Il est vrai que cette fusion inquiète beaucoup de salariés qui craignent des suppressions d’emploi. Un risque bien réel d’après le Wall Street Journal qui a posé la question à Meg Whitman. Cette dernière a expliqué qu’il était encore trop tôt pour donner un chiffre. « Tout est sur la table », a-t-elle résumé.

Dernière population à s’interroger : les actionnaires. Ces derniers ont brutalement réagi en faisant perde plus de 2% à l’action, une fois la fusion annoncée. Une dizaine de jours après, l’action n’a pas vraiment redécollé.

On apprend par ailleurs que le constructeur de Palo-Alto a menacé certains de ses sous-traitants de ne pas renouveler leurs contrats s »ils ne lui consentent pas un rabais de 5%. HP a confirmé l’information à The Register en expliquant qu’il s’agit de maintenir la compétitivité des prix dans certaines conditions de marché. Il a ajouté que le service aux clients ne serait pas affecté.