Qualcomm prévoit que les fabricants mondiaux de smartphones livreront 450 millions de combinés 5G en 2021 et 750 millions en 2022 rapporte Reuters. Le fondeur estime que l’adoption de la 5G sera plus rapide que la 4G en raison du moment choisi pour la commercialisation de la technologie en Chine et de la disponibilité des jeux de puces à différents niveaux de prix. Il y a environ deux semaines, Qualcomm estimait qu’entre 175 millions et 225 millions de smartphones seront livrés en 2020. Un chiffre dépassant nettement les prévisions d’IDC et de Goldman Sachs qui tournaient aux alentours de 120 millions d’unités.

Selon Reuters, les analystes attachent de l’importance aux estimations occasionnelles des smartphones de la firme de San Diego, compte tenu de ses relations étroites avec les fabricants de téléphones.

D’après l’analyste Ming-Chi Kuo, spécialiste généralement bien informé sur les projets d’Apple, la firme à la pomme sortirait 3 iPhone 5G l’an prochain. De son côté, Verizon a indiqué lundi soir qu’il lancerait la 5G dans plus de 30 villes aux Etats-Unis d’ici la fin de l’année. Pendant ce temps, en France on tergiverse et prend du retard. Bercy, qui devait attribuer les fréquences 5G le mois dernier, a indiqué à l’AFP que la procédure serait lancée « fin novembre ou début décembre ». Le ministère des Finance assure toutefois que cela ne remet pas en cause les objectifs de déploiement de la technologie en 2020.

L’Arcep quant à elle prévoit qu’Orange, Bouygues Telecom, SFR et Free proposeront une offre 5G dans deux villes de l’Hexagone avant la fin de l’année prochaine, les deux-tiers de la population étant couverts fin 2025.

Reste toutefois le problème du fournisseur d’infrastructures à régler. Le décret d’application de la loi obligeant les opérateurs à avoir le feu vert de l’Anssi pour choisir leur matériel n’a en effet toujours pas été publié. Une situation délicate pour les opérateurs qui auraient fait le choix d’Huawei pour certains équipements.