IBM résiste encore plutôt bien au climat d’incertitude économique. Le groupe n’a pas constaté de changement dans le comportement des clients a déclaré son PDG Arvind Krishna (photo) à l’occasion de la publication des résultats du premier trimestre. IBM livre d’ailleurs des résultats supérieurs aux attentes de Wall Street au niveau du chiffre d’affaires et des bénéfices.
Le chiffre d’affaires global a progressé de 0,5% (2% à taux de changes constants) pour s’établir à 14,5 Md$ contre 14,4 Md$ attendus par les analystes. Le bénéfice net a reculé à 1,06 Md$ contre 1,61 Md$ un an plus tôt. Le bénéfice ajusté par action s’établit à 1,6$ contre 1,68$ un an plus tôt et un consensus de 1,48$.
La croissance est tirée une nouvelle fois par l’activité logicielle, en hausse de 7% à 6,3 Md$. Dans le détail, les hausses sont de 12% pour Red Hat, de 14% pour les logiciels d’automatisation, de 5% pour les logiciels de data, tandis que le traitement des transactions reste stable.
Cela permet de compenser le recul de 2% des revenus des activités de conseil (5,1 Md$) et de 6% pour les infrastructures (2,9 md$).
« La demande pour l’IA générative reste forte et notre portefeuille d’affaires s’élève à plus de 6 milliards de dollars depuis sa création, en hausse de plus d’ un milliard de dollars sur le trimestre », a déclaré par ailleurs Arvind Krishna.
Selon le directeur financier James Kavanaugh, IBM est peu impacté par la hausse des tarifs douaniers mais a en revanche perdu une quinzaine de contrats en raison des coupes budgétaires du DOGE, pour un montant d’environ 100 millions de dollars.
IBM table sur un chiffre d’affaires pour le trimestre clos fin juin compris entre 16,40 et 16,75 Md$, supérieur au consensus de 16,33 Md$. Le groupe confirme ses objectifs pour 2025 d’un free cash-flow de l’ordre de 13,5 milliards de dollars et d »une croissance de ses revenus à taux de changes constants d’au moins 5%.
La publication est malgré tout mal accueillie avec une baisse de l’action de plus de 7% jeudi en séance.