A l’heure du Big Data, où le cloud est sensé résoudre tous les problèmes de stockage, Hitachi revient à la bonne vieille méthode qui consiste à graver des informations sur un support dur comme aux temps de

l’Egypte ancienne. Bien sûr, il ne s’agit pas de n’importe quel support, puisqu’il s’agit de quartz qui comme chacun le sait est un minerai à base de silice.

Ce dernier ne manque pas de qualité : étanche, insensible aux ondes radio et à de fortes températures, il résiste par ailleurs à de nombreux agents chimiques.

Selon le fabricant japonais, l’information gravée sur un tel support pourrait être conservée pendant plusieurs centaines de millions d’années. A condition toutefois que le support ne soit pas brisé.

Encore faut-il que les informations ainsi stockées soient compréhensibles par nos lointains descendants. Hitachi a donc choisi un langage universel : le langage numérique selon lui promis à un très long avenir. Le code binaire, gravé à l’aide d’un laser devrait pouvoir être lu par un simple microscope optique parait-il.

Le prototype de support présenté mesure deux centimètres carrés pour une épaisseur de deux millimètres. C’est suffisant pour stocker 40 Mo par pouce carré. Un seul support correspond ainsi peu ou prou à un CD. Un CD dont la vie est quant à elle limitée à quelques décennies.