43 % des Français contemplent la possibilité de devenir indépendants dans les prochains mois. C’est ce que révèle une enquête de la start-up Malt réalisée à la mi-février 2021. L’étude de la plateforme de mise en relation entre freelancers et entreprises indique que l’IT est l’un des secteurs de prédilection (20,33 %) pour le travail autonome.

Conséquence d’une année de crise sanitaire et de télétravail ? La peur de s’isoler en se mettant à son compte semble s’être quasi volatilisée (7,4 % des sondés). C’est plutôt la crainte ne pas trouver de client qui retient 35 % des personnes interrogées. Les deux autres freins mentionnés sont la lourdeur administrative (19,8 %) et le manque de protection sociale, de retraite ou de capacité d’emprunt (17,7 %).

L’envie de devenir freelance diffère sensiblement en fonction de la catégorie socioprofessionnelle. De manière générale, plus l’aisance financière est importante plus il semble tentant de se lancer dans l’aventure : 51 % des cadres, 47,1 % des employés, 40 % des professions intermédiaires et seulement 28,23 % des personnes sans emploi. Ce désir est également bien plus prégnant chez les jeunes que chez leurs aînés : 40 % des moins de 30 ans préfèreraient entreprendre solo qu’être salariés.

73% invoquent la pandémie de Covid-19 comme principal déclencheur du désir de travailler en tant qu’indépendant, tout en précisant qu’il s’agit d’un choix et non d’une contrainte.

Dans un ordre décroissant, les motivations évoquées sont la volonté de gagner en autonomie et en flexibilité (39,5 %), de bénéficier d’un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle (23,6 %), d’être mieux rémunéré (17,6 %), d’avoir davantage de défis à relever (7,7 %), de ne plus avoir de patron (7,4 %) et de pouvoir choisir ses clients et ses missions (moins de 4 %).

 

Méthodologie :
Enquête Web réalisée par Drag’n Survey du 14 au 16 février 2021 auprès d’un échantillon représentatif de 1019 personnes de 4 CSP (Cadres et professions intellectuelles supérieures, Professions intermédiaires, Employés, Sans activité professionnelle), tous secteurs confondus, selon la méthodologie des quotas sur les variables : sexe, âge, CSP, France métropolitaine (niveau de confiance 95 % – marge d’erreur 5 %).
Pour accéder à toutes les données de l’étude, c’est ici.