Le groupe Econocom apporte son soutien au plan stratégique de Onepoint. C’est l’un des trois plans de refinancement actuellement examinés par Atos pour son sauvetage, avec celui du fonds EPCI de Daniel Kretinsky et celui du groupe des créanciers. Le géant en péril s’est engagé à présenter une solution avant fin mai.
« Je suis ravi de rejoindre le consortium formé par Onepoint et Butler Industries pour soutenir le sauvetage de ce fleuron technologique français qu’est Atos », a déclaré Jean-Louis Bouchard, PDG d’Econocom, dans un communiqué publié mercredi.
« Econocom a un partenariat historique avec Atos, qui n’a cessé de se renforcer à travers les années. Il est de notre devoir de protéger et de reconduire ce partenariat en soutenant le seul projet industriel crédible qui garantisse l’intégrité et la pérennité du groupe, celui emmené par Onepoint, avec qui nous partageons la même audace et les mêmes valeurs entrepreneuriales », a-t-il précisé.
Econocom rappelle avoir développé de nombreux projets communs de co-traitance dans l’infogérance avec Atos et même établi une joint-venture en 2022. Pour mémoire, il avait aussi cédé sa filiale Digital.Security à Atos en 2020.
Des liens unissent aussi Econocom à Butler Industries, la société d’investissement fondée par Walter Butler. En 2013, Econocom avait racheté la société Osiatis détenue par Walter Butler, qui était alors devenu actionnaire de référence d’Econocom, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.
Le soutien d’Econocom, un groupe de plus de 8.000 collaborateurs et qui a réalisé 2,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2023, peut contribuer à rééquilibrer l’offre de Onepoint, dont le plan propose d’apporter 1,8 Md€ dont 350 M€ de fonds propres à Atos. Face à lui Daniel Kretinsky semble en position de force avec une offre de 1,9 Md€ dont 600 M€ de fonds propre. Toutefois, Econocom ne précise pas quel sera son apport dans l’opération.