Le groupe de recherche d’intérêt public américain (PIRG) et iFixit publient une étude sur l’état du droit à la réparation aux Etats-Unis en 2024. Les résultats sont mitigés. Selon Nathan Proctor, co-auteur de l’étude et directeur de campagne du PIRG, « le droit à la réparation gagne du terrain mais nous ne sommes pas encore au bout de nos peines ».

68% des personnes interrogées dans le cadre de cette enquête soulignent une amélioration générale de l’accès aux pièces détachées. 64% déclarent que l’accès aux informations sur les réparations s’est également amélioré.

Toutefois, des lacunes importantes subsistent, notamment en ce qui concerne l’accès aux schémas, aux matériaux de réparation des équipements d’entreprise ainsi qu’aux outils logiciels. En outre, les plafonds de commande des pièces sont restreints et les prix restent élevés.

30 Etats américains ont « envisagé » une législation sur le droit à la réparation en 2024. Pour autant, seuls six Etats américains ont adopté des lois – huit lois au total – sur le droit à la réparation au cours des trois dernières années, d’après le PIRG.

« Le droit à la réparation demeure un sujet brûlant dans les chambres d’Etat de tout le pays en 2025 », déclare Gay Gordon-Byrne, directeur exécutif de l’association Repair.org. « Nous savons que le public est avec nous et que ce que nous demandons relève du bon sens. Nous ne nous arrêterons pas tant que la possibilité de réparer ses objets ne sera pas entièrement protégée ».

Méthodologie

L’enquête a été menée par le groupe de recherche d’intérêt public américain (PIRG) et iFixit auprès de plus de 200 professionnel·le·s de la réparation, dont une centaine d’ateliers de réparation disséminés sur le territoire américain.