C’est une nouvelle étape d’un long parcours pour Top Achat, « l’épicier du geek », spécialisé dans la vente en ligne, la maintenance et le service après-vente de produits informatiques et high tech. Créé en 1999 à Lyon, Top Achat fusionne en 2003 avec Clust.com avant de tomber dans l’escarcelle de France Télécom qui revend l’ensemble à Rue du Commerce début 2009, ce dernier affichant la volonté de redresser. On apprend aujourd’hui que ce qui est désormais une filiale de Carrefour est entrée en discussion avec le groupe LDLC pour le lui céder.

« Cette opération viendrait conforter la position de leader-expert du Groupe LDLC dans la distribution online de produits informatique et high-tech », indique dans un communiqué le groupe dirigé par Olivier de la Clergerie. La finalisation de l’opération est prévue pour fin mars 2020 au plus tard. Elle sera réalisée intégralement en numéraire sur les fonds propres du groupe.

Cette nouvelle peut surprendre dans la mesure où le groupe lyonnais a dû se défaire cette année de son siège social de Limonest et de son entrepôt nantais hérité de l’acquisition de Materiel.net en 2016. Ces deux opérations lui ont permis de réduire son endettement, celui-ci passant de 61,5 millions d’euros à 20,5 millions d’euros, un chiffre nettement en dessous des capitaux propres qui s’établissaient fin juin à 53,2 millions d’euros. C’est donc cette marge de manoeuvre qui servira à financer l’acquisition dont le coût, non dévoilé, devrait être relativement modeste.

Notons aussi, que cette nouvelle tombe après l’annonce en avril dernier de résultats 2018-2019 marqués par une progression du chiffre d’affaires mais aussi par une perte de 4,3 millions d’euros. A cette occasion, Olivier de la Clergerie avait toutefois fait part d’une nette amélioration au cours du second semestre de l’exercice. « Avec des signaux positifs depuis maintenant quelques mois sur nos marchés, nous sommes confiants dans la capacité du Groupe LDLC à tirer pleinement parti des opportunités de marché et à renouer, à partir de 2019-2020, avec un rythme de croissance et un niveau de rentabilité plus conformes à ses performances historiques », avait-il ajouté.

Affaire à suivre donc.