Certains utilisateurs d’Office 365 en France ont été empêchés mercredi soir à d’accéder à certaines applications. Il s’agit de la troisième panne affectant la suite bureautique en quelques jours. Ainsi, dans la nuit du 28 au 29 septembre, une erreur d’authentification affectait chez nous (et ailleurs dans le monde) pendant quelques heures les applications Office.com, Outlook.com, Teams, Power Platform et Dynamics 365. Le 1er octobre nouvel incident d’envergure mondiale. Selon un partenaire américain de Microsoft interrogé par CRN, il s’agissait probablement d’un problème lié au DevOps. Contactée par nos confrères la firme de Redmond refusait de confirmer cette hypothèse. « Aucun fournisseur de cloud n’est à l’abri des temps d’arrêt. Notre priorité numéro un est d’arriver à une résolution le plus rapidement possible et de nous assurer que nos clients restent informés en cours de route, comme ce fut le cas ici. Nous investissons en permanence dans la résilience de notre plate-forme et nous nous concentrons sur l’apprentissage de ces incidents pour réduire à terme l’impact des pannes inévitables », se contentait d’indiquer par courriel un porte-parole de la société.
A 20h10 mercredi soir (heure de Paris), un troisième incident affectait la suite bureautique. A 20h48, le compte Microsoft 365 Status sur Twitter reconnaissait le problème. « Nous enquêtons sur un problème affectant l’accès aux services Microsoft 365 », pouvait-on lire. « Les utilisateurs peuvent constater un impact sur Microsoft Teams, Outlook, SharePoint Online, OneDrive Entreprise et Outlook.com. » De son côté, le site Down Detector affichait “Possible problems at Office 365” et une carte où figuraient notamment les pays européens impactés, dont la France (plus faiblement touchée toutefois que les Pays-Bas ou le Royaume-Uni si l’on en croit l’affichage des couleurs).
Quelques heures après, Microsoft attribuait la panne à une « mise à jour récente de l’infrastructure réseau » et annonçait « une récupération continue dans l’environnement après la réversion de la mise à jour ». Microsoft Teams était parmi les premiers services à récupérer et tout rentrait dans l’ordre vers 23 heures. Un peu plus tard, sur sa page affichant l’état d’Azure, Microsoft précisait que le cloud était responsable de l’incident. « Une modification récente a été appliquée aux ressources WAN, provoquant une latence de connectivité ou des échecs entre les régions », ajoutait l’éditeur. Certains partenaires, interrogés à nouveau par nos confrères, penchaient toujours pour un problème lié au DevOps, ou à l’augmentation spectaculaire de l’utilisation de Microsoft Teams.
Microsoft a promis de faire toute la lumière endéans les 72 heures.