La nouvelle courrait depuis quelque temps sur les réseaux sociaux : VMware licencie. Elle est à présent confirmée. « Nous pouvons confirmer qu’il y a eu un nombre limité de changements dans nos effectifs ce mois-ci (janvier 2021), affectant moins d’un pour cent de la population totale des employés », a déclaré la société dans un communiqué à CRN. Chaque année à la même époque VMware réduit ses effectifs et transmet à peu de choses près le même communiqué.
« Cela fait partie du rééquilibrage régulier des effectifs qui garantit que les ressources des activités et des zones géographiques mondiales de VMware sont alignées sur les objectifs stratégiques et les besoins des clients. Nous continuons à recruter dans des domaines d’importance stratégique pour l’entreprise », peut-on lire. « Nous avons un programme actif de soutien aux employés pour garantir, dans la mesure du possible, que les salariés concernés seront redéployés dans des postes ouverts au sein de VMware. »
L’an dernier la filiale de Dell avait précisé que 1.250 postes étaient ouverts. Aucun chiffre n’est communiqué cette fois.
Ces départs interviennent alors que Pat Gelsinger quitte la société pour diriger Intel et que Dell s’apprête à céder sa participation de 81% dans VMware aux actionnaires des deux sociétés. Le spécialiste de la virtualisation a par ailleurs engagé une vaste transformation de ses activités, se concentrant sur les logiciels en tant que services et sur des technologies tels que Kubernetes, le cloud hybride et l’edge computing.
Au cours de son troisième trimestre clos le 30 octobre dernier, la firme de Palo Alto avait enregistré un chiffre d’affaires de 2,86 milliards de dollars, en croissance de 8% et revu ses prévisions à la hausse pour l’ensemble de son exercice.
VMware emploie environ 31.000 personnes dans le monde. Les suppressions de postes annoncées pourraient donc concerner environ 300 personnes.